Note sur les humeurs et les thyroïdectomies
Certes, il faut y ajouter les hormones sexuelles : la testostérone, les oestrogènes, les progestérones, mais aussi toute une série de sécrétions composites et nombreuses que nous ignorons, des sécrétions para-hypophysaires, para-thyroïdiennes, mais en outre des sécrétions cérébrales.
On pourrait les appeler “le lait de cervoise” parce que l’encéphale comporte un ensemble de glandes endocrines agglutinées qui vont permettre d’activer un ensemble de mémoires aléatoires de compréhension, d’intuition, d’assimilation, d’intelligence, etc.…
Cet ensemble de glandes fonctionne séparément ou ensemble pour créer une harmonie, laquelle est aléatoire. C’est toujours un fonctionnement plus ou moins harmonieux qui engendrera des fonctions de réflexes, de compréhension des expériences présentes ou passées.
Toute forme d’intelligence ou de mémoire nécessite ces composants biochimiques. Ainsi, on va réussir à composer des actes, des pensées. Cela nous permet de manger, de courir, d’aller à la pêche, de planter, de bêcher son jardin. Ce sont toutes des expériences dont nous avons mémoire. Ces mémoires aléatoires vont accumuler des sommes d’expériences et tous ces phénomènes ont une base biochimique.
Les thyroïdectomies entraînent une hyper sécrétion hypophysaire, mais comme généralement on enlève en même temps les glandes para thyroïdes, sans s’en rendre compte, tous les ensembles se trouvent bloqués parce qu’il n’y a plus d’échanges. La thyroïde est un relais entre le haut et le bas et du bas vers le haut. Si on l’enlève, la partie basse du corps va vivre séparément de la partie haute. C’est pour cela que l’on observe des constipations, des frigidités, des dysfonctionnements du système sympathique qui vont devenir antipathiques. Le système neurovégétatif va tourner sur lui-même et toute la masse organique va vivre à son rythme et se diviser à sa façon.
Il ne faut donc enlever la thyroïde qu’en des cas extrêmes, c’est-à-dire lorsque la thyroïde ne fonctionne plus du tout et lorsqu’il y a un risque d’étouffement, notamment le goitre rétro sternal, mais aussi dans les cancers avec risque d’asphyxie. Quand toute la thyroïde est rongée, il faut bien s’y résoudre, autrement il vaut mieux la laisser en place.
Les personnes qui consomment trop de sel font fonctionner la thyroïde trop vite, aussi va-t-elle se gonfler. Inversement, si on mange sans sel, on la réduit.
Actuellement, on observe beaucoup de nodules thyroïdiens. Certains sont certainement dus à l’irrespect qui est devenu chose courante ou aux retombées radioactives. Cependant on l’oublie trop, les problèmes alimentaires s’y associent de même que les conflits relationnels, familiaux ou professionnels, les problèmes extérieurs, les chocs psychiques et les imaginaires galopants.
Selon les recherches d’un biochimiste et neurologue américain, les humeurs semblent régulées par trois hormones : la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline.