Sylvie Simon nous a tiré sa révérence. Sa renaissance nous laisse dans l’amertume et la tristesse quand on l'a connue pleine de dynamisme, chercheur éclairé, femme de coeur et militante écologique infatigable, défendant bec et ongle les médecines naturelles, le respect des malades, de l'homme dans sa plus haute dimension.
Dénonçant les menaces qui pèsent sur l'humanité, les dérives d'une médecine industrielle qui exploite la détresse des malades, colonise les corps comme les esprits, désinforme et fait régner la crainte et l’anxiété. Très informée, elle est un auteur trop peu écoutée, l'époque étant à la désinformation au bourrage de crâne au triomphe de l'ombre.
Je garde un souvenir ému d'une femme ouverte, accueillante, pleine de bon sens, combattante d'avant garde.
Je m'honore de son amitié. Que son oeuvre soit connue, que son message de mère protectrice nous incite à suivre son exemple : ce sera le meilleur hommage de sympathie et de reconnaissance qu'on puisse lui faire.
Bernard Herzog