Professeur à la faculté de médecine de Nantes, le Pr Bernard HERZOG nous apporte ici une réflexion totalement dépassionnée. Depuis des dizaines d’années, il essaie d’éclairer un débat pragmatique et totalement scientifique. Les vaccins ont sauvé l’humanité, c’est bien clair. Il ne faut pas oublier non plus que leur découvreur, Louis Pasteur, était aussi et avant tout un implacable stratège. Son objectif était de vacciner toute la planète. Ses adeptes réussiront-ils aussi bien que lui pour le plus grand profit des actionnaires de Pasteur-Mérieux et de SmithKline-Beecham ?
La vaccination est le fruit des travaux du médecin Jenner et surtout de ceux de Louis Pasteur, un chimiste très combattu par le monde médical de l'époque. C'est un des principaux moteurs qui ont permis à la science de lutter efficacement contre beaucoup de maux, notamment les épidémies. Ce fut donc un bond en avant phénoménal pour la connaissance et une arme principale contre les maladies qui décimaient sans cesse les populations.
N'oublions pas l'autre apport magistral de Louis Pasteur, dû à son génie et à sa rigueur scientifique. II est de nature beaucoup plus importante encore pour notre civilisation. C'est bien depuis cet illustre savant que nous avons découvert les bienfaits de l'hygiène corporelle et alimentaire ! Nous en oublions même de prendre en considération cette évolution - qui est un des pendants indissociables de la vaccination - tellement c'est devenu courant.
Aujourd'hui, nous sommes incapables d'apprécier si ce sont les vaccinations ou les progrès de l'hygiène qui ont permis de vaincre ces effroyables pandémies. Pour certains auteurs, dans l'histoire de l'humanité, c'est l'apport hygiénique qui a été capital dans son combat contre les épidémies.
Chaque fois que les hommes se retrouvent en face d'évènements planétaires ou de bouleversements incontrôlables issus des éléments qui nous entourent, ils craignent de voir réapparaître ces maladies qui touchent un très grand nombre de personnes.
Si notre population est vaccinée, nous ne devrions plus craindre aucune de ces agressions épidémiques. Cette supposition fait naître un doute, rend perplexe un scientifique de la santé. Et contraint à se poser la question suivante : à quoi servent donc les vaccinations vis-à-vis des notions fondamentales de l'hygiène ? L'une ne va pas sans l'autre et la seconde ne va pas sans la première !
Si la vaccination a pour but d'apporter ou de stimuler une défense immunitaire afin de permettre à un organisme de résister, cela ne peut être que positif et bénéfique. Mais comment imaginer que cet apport va développer un système de défense immunitaire différent alors que nous n'effectuons pas la simple analyse de ce système immunitaire, ni de sa valeur défensive ou de son état de déficience !
Rigueur scientifique et respect du terrain
Nous commençons seulement à connaître le système des gènes, bien que l'univers scientifique s'y intéresse depuis un demi-siècle. On a identifié des gènes pour la reproduction, la succion, la pigmentation, les problèmes cardiovasculaires ou respiratoires, mais nous n'en connaissons que quelques centaines, alors qu'il y en a des centaines de milliers, voire de milliards.
Pour vacciner, nous injectons une dilution d'un produit viral ou bactérien atténué afin de permettre à un organisme d'engendrer une défense, mais nous ignorons les conséquences de ces injections sur tel ou tel gène ! Bien sûr, on ne se gêne pas de l'oublier ! II faudrait tout d'abord, avant de procéder à une vaccination, retrouver la rigueur scientifique qui consiste à essayer de comprendre ce que l'on fait et ce qu'est un système immunitaire! Dans le cas du Sida, nous constatons que, malgré nos efforts- la puissance des médicaments, des tri ou multi thérapies, nous avons du mal à juguler un simple virus qui a réussi à migrer au coeur des cellules !
© Vous et Votre santé
Nous savons que le système immunitaire est totalement effondré chez ces sujets. Pourtant, la plupart de ces malades ont été vaccinés auparavant
Or un grand nombre d'entre eux succombent d'affections courantes telles que la grippe, des surinfections bronchiques ou autres pour lesquelles ils ont reçu fréquemment des vaccins et des antibiotiques.
Cela voudrait-il dire que notre système de vaccination est imparfait ? Imparfait, pourquoi ? Parce que l'on a négligé tout d'abord l'étude sur laquelle on va provoquer un renforcement immunitaire ! Aux yeux d'un scientifique très rigoureux, cela revient à dire que l'on fait du « n'importe comment » avec du « n'importe quoi ».
On oublie aussi la notion d'hygiène corporelle, d'hygiène alimentaire, bref la notion toute simple de qualité de vie. Par exemple, malgré les résultats remarquables obtenus à l'échelle des populations sur la tuberculose, nous voyons réapparaître depuis quelque temps des formes de bacille de Koch qui se sont régénérées d'une façon beaucoup plus puissante, beaucoup plus rude. Et pour lesquelles nous avons les pires difficultés à juguler les effets pathologiques sur des sujets qui ont été précisément vaccinés.
D'où surgissent de nouvelles questions et de nouvelles interrogations. Nous venons d'identifier la présence d'un nouveau microbe qui est le fruit d'une mutation bactérienne (car les bactéries et les virus mutent sans cesse et se transforment. Nous constatons également que les infections dites nouvelles » existaient depuis des lustres (voire des siècles) et que nous l'ignorions parfaitement.
L'Univers bactérien
(Albin Michel). Ce livre de Lynn Margulis est à citer comme un modèle didactique à cet endroit.
Comprendre la génétique ou jouer aux apprentis sorciers
Nous nous apercevons par ailleurs que notre système chromosomique, composé de millions voire de milliards de gènes, semble se développer et se copier d'une façon régulière. Mais aussi, d'une façon aléatoire ; et que nous n'en connaissons nullement le fonctionnement d'une façon parfaite. Nous arrivons maintenant à comprendre quelques gènes et nous croyons avoir trouvé la panacée par de nouvelles molécules chimiques. Mais nous ignorons parfaitement les relations existant entre les différents gènes, l'intercommunication entre eux. Nous sommes devant des espaces nébuleux à défricher !
Si nous savons qu'un gène est à la source de l'obésité ou à l'origine de maladies parkinsoniennes (ou, depuis plus de quarante années, à l'origine de la surdi-mutité voire de certaines cécités), nous ne savons absolument pas comment cela fonctionne ni comment cela se retrouve à travers les assemblages des différents gènes.
Si nous en distrayons un, nous n'avons rien. Donc, c'est bien tout un ensemble protéinique qui va engendrer des mouvements, entraîner des répercussions mais aussi des déformations. C'est pourquoi cette protéine est extrêmement fragile ! Si nous exerçons sur elle toute une série d'effets intempestifs (les apports vaccinaux fréquents), nous aurons une réponse non plus conforme à notre manière de penser, mais nous recevrons en retour des réponses « diplomatiques », qui seront, elles aussi, tout à fait tyranniques, dictatoriales, voire destructrices !
Lorsque nous manipulons un gène, nous manipulons en fait un volcan. On le sait, un volcan ne se laisse jamais dompter. Effectuer une vaccination industrialisée, sans respecter les conditions personnelles et spécifiques de l'individu, c'est comme enflammer le volcan, avec le risque de le mettre en éruption jusqu'à l'explosion.
C'est pour cela qu'après des vaccinations de type anti-hépatite B on a pu observer parfois des explosions neurologiques désastreuses telles que sclérose en plaques, démyélinisations bulbaires, sclérose latérale amyotrophique, syndromes méningés inflammatoires, mais aussi recto-colites hémorragiques, lupus, graves scolioses.
Lors des affaires de la « vache folle » ou de la maladie de Creutzfeldt Jakob, nous avons vu que le système protéinique subit un changement, volcanique ou sismique, qui va laisser passer des éléments non conformes à la survie de l'espèce et notamment de l'individu. Au cours d'autres vaccinations, nous retrouvons des rejets identiques.
Aujourd'hui, nous pensons et imaginons pouvoir élaborer des vaccins de toutes catégories, un peu à tous crins. Bientôt, aussi bien pour le cancer du sein que pour celui de l'oesophage, ou pour celui de la langue !
La vaccination, moyen efficace pour circonscrire des épidémies, ne doit absolument pas être transformée en une armée mutante qui va se retourner contre l'espèce humaine ! Car une telle manipulation risque d'engendrer des maux nouveaux, et notamment de graves mutations irréversibles.
Une vaccination doit tenir compte de chaque individu (essentiellement par rapport à lui-même), de son passé, de son groupe familial, professionnel, du sujet replacé dans son environnement. La vaccination doit être appliquée au cas par cas, selon : le tempérament du sujet, son âge, son sexe, sa corpulence, son poids, son travail, son état de santé du moment. On ne peut pas vacciner un sujet alcoolique de la même façon qu'un travailleur de force ou un employé de bureau.
Une vaccination ne peut être liée et ne peut être efficace que par rapport à ces règles, à tous ces éléments. Une vaccination honnête doit être déterminée par la mise au point d'un vaccin de manière tout aussi honnête, et non plus effectuée par un milieu industriel qui a des buts commerciaux avec des conceptions et des visions différentes de celles du corps médical ; la gestion d'une industrie comporte bien d'autres objectifs.
A l'heure actuelle, nous devons nous poser cette question alternative : l'industrie est-elle en train de prendre le pas sur l'homme ?
Nous avons déjà pu observer des enfants ayant reçu des doses deux ou trois fois supérieures à ce qui était indiqué comme norme pour un sujet adulte. Sachant que la norme pour l'adulte est parfois deux ou trois fois supérieure à ce qu'un homme normal peut recevoir, imaginez donc les dégâts qui peuvent en résulter.
Nous avons maintenant des penseurs et des décideurs qui, soi-disant pour des raisons éthiques - en fait pour des raisons industrielles - proposent des rappels permanents et des vaccinations itératives... avec des agences de diffusion, comme pour des produits commerciaux !
Connaissons-nous les conséquences à long terme ?
La courbe des effets indésirables n'est nullement établie, ni consultée, parce que nous restons sur cette idée naïve que les conséquences vaccinales doivent s'observer dans les jours qui suivent l'événement. Or, nous savons parfaitement qu'un événement indésirable peut apparaître quelques mois après une injection : trois, six, neuf, douze... jusqu'à trente-six mois après l'introduction dans l'organisme de protéines étrangères. C'est ce que l'observation clinique démontre.
On peut rétorquer que nous avons un système bureaucratique parfaitement au point, des organismes de vigilance d'une technicité extraordinaire. Effectivement, nous avons des organismes occupés par des hommes qui ont des connaissances techniques irréprochables, mais qui ne possèdent pas l'encyclopédie totale des connaissances. Ils passent, à coup sûr et à chaque fois, à côté de la question dans son aspect global.
Ce sont les généralistes, les hommes de terrain qui observent à distance les phénomènes, sans que le lien de conséquence ne soit établi en général, et sans avoir le temps ni de pouvoir se recycler, ni de pouvoir communiquer à ces administrations le fruit de leurs observations, que, du reste, on ne leur demande pas !
Enfin de compte, elles ne servent pas efficacement. D'autant plus que le monde industriel se fait un malin plaisir à ne montrer et vanter qu'une face du produit concerné ; et que nos instances de conseil, de vigilance et de sécurité n'ont même pas les moyens d'aller enquêter dans ces milieux industriels !
© Vous et Votre santé
La vaccination doit être adaptée à chacun selon des critères bien déterminés
Si un vaccin engendre un seul cas de maladie, de handicap ou de rejet, c'est déjà un cas de trop ! Car une bonne vaccination ne doit engendrer aucun risque, pas même un seul cas.
Nous connaissons l'existence de sujets qui, naturellement, ne peuvent pas être contaminés par le virus du sida. Chez eux, le virus n'arrive pas à se développer, il se trouve détruit ou neutralisé. Nous savons que, si nous injectons une seule dose faiblement graduée, on arrive à protéger aussi efficacement. Après M. Montagnier, nous pensons qu'une vaccination sera bientôt mise au point!
Si nous adaptons nos méthodes, nous aurons un résultat beaucoup plus éloquent que ceux que nous observons. Des exemples ? Celui du général médecin Pierre Melmotte, un bactériologiste de grande qualité mais aussi un humaniste exceptionnel. II avait rapporté (ainsi que d'autres personnes qui effectuaient des périodes dans l'époque trouble de l'Indochine et de l'Algérie) que les militaires appelés, qui étaient hyper vaccinés, étaient beaucoup plus vulnérables et beaucoup plus fragiles que les autochtones qui ne l'étaient pas ! Après analyse, on retrouvait une immunité partielle ou totale dans leurs organismes.
De nos jours, avec notre connaissance scientifique, on pourrait approfondir toute cette étude immunologique, et nous serions très certainement surpris de voir que certaines de ces populations sont plus résistantes que les populations hyper vaccinées !
Des pays entiers du continent noir sont désormais contaminés par le virus du sida. Certains pensent que c'est parce que leurs sujets ont l'habitude (tribale, primitive) d'échanger leurs partenaires et de convoler aisément « d'une fleur à l'autre ». Est-ce bien la raison simple du phénomène ? Non, car il en a toujours été ainsi. De plus, ça ne se pratique pas seulement sous les latitudes africaines où l'échange et l'accueil sont peut-être plus chaleureux qu'ailleurs !
II s'agit tout simplement d'une déficience immunitaire qui a fait que cette maladie se propage dans certaines populations d'une façon aussi aisée. Ce n'est pas l'abstinence qui va régénérer une population. Cela va permettre un ralentissement dans la diffusion de l'épidémie, mais ne va aucunement enrayer la maladie pour autant.
C'est une déficience immunitaire qui permet au monde viral de se développer aussi aisément sur des sujets. Nous devons ramener à des notions physiologiques et biologiques fondamentales ces faits, et non à d'autres fonctions. A travers l'histoire de l'humanité, le convolage d'hommes et de femmes était pratiqué d'une façon régulière et nombre de civilisations sont encore-là. Certes, les mondes grec et égyptien anciens ont disparu. Les civilisations grecque et égyptienne se sont éteintes, mais aucunement la population, qui est demeurée identique à elle-même.
II s'agit de réactions endémiques dues à des évolutions bactériennes et virales sur des terrains très fragilisés. Il faudrait réfléchir et enquêter sur les raisons multiples de ces fragilisations, rechercher les origines de ces immunodépressions ; cela risquerait de nous faire beaucoup progresser.
La manière que nous avons adoptée aujourd'hui enraye temporairement une épidémie mais n'enraye pas l'évolution, et notamment pas les mutations virales et bactériennes ! Nous laissons seulement un héritage très particulier à nos enfants. II sera beaucoup plus lourd à porter que celui que nous avons reçu de nos pères. Nous aurons seulement précipité l'évolution de nouvelles souches mutantes, qui auront un bonheur indéfini de côtoyer l'espèce humaine. Les générations futures pourront nous remercier de notre inconséquence et de notre aveuglement !
Quos perdere vult Juppiter, caecos démentat. Ceux que Jupiter veut perdre, il les rend fous en les aveuglant.
Référence à Laocoon, prêtre d'Apollon, opposé à l'introduction du cheval de bois, une gigantesque construction cachant les guerriers d'Ulysse, le stratagème qui fut fatal aux Troyens.
Bernard HERZOG