LE PASSSEUR

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Professeur Bernard Herzog - Médecine et Thérapies du Futur Connaissances et recherches pour améliorer Votre Santé et Votre Vie


Rêves : “Les médiums apportent les messages des esprits”

Publié par Bernard Herzog sur 7 Mai 2013, 15:09pm

Catégories : #Rêve- Spiritualité

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“Les médiums apportent les messages des esprits”

Marguerite connaît quelques difficultés aussi désire-t-elle une psychanalyse. Jusqu’à présent, elle s’est initié en astrologie et en graphologie avec des talents certains confirmés par sa clientèle.

Quelques jours plus tard pour le premier entretien Marguerite relate son rêve :

« Il date de la nuit du 3 au 4 octobre, le jour précis où Isabelle vous a remis une lettre, formulant mon désir de travailler avec vous. J’ignorais si vous alliez accepter ma demande. J’ai eu un rêve cette nuit, alors que je ne vous connaissais pas, il me semble être très prémonitoire. »

« Je suis chez Isabelle, mais je ne dois apparaître qu’à dix heures. Je suis allongée au milieu d’un grand lit, la pièce est sombre et je suis endormie comme une morte. Tout à coup je me réveille, j’ai l’impression d’avoir dormi des années et me voilà réveillée dans un autre monde

Je me lève en prenant par la gauche du lit. Je ne sais pas où je suis. Je sors de la chambre. Il y a des pièces sur la gauche, mais aucune lumière et personne. J’emprunte un long couloir sombre qui tourne sur ma droite. J’arrive alors dans le salon d’Isabelle : la lumière y est intense

Isabelle m’aperçoit et semble surprise de me voir là, elle ne me dit rien. A ce moment là, je me souviens que je n’aurais dû arriver qu’à dix heures du matin, c’est trop tôt. J’ai l’impression d’être plus ou moins endormie. Je n’ai pas de réaction, je regarde mes mains, elles sont sales. Je tiens un “kleenex” sur lequel il y a des taches. Je pense : j’ai dû pleurer, je me suis mise du rimmel partout, je vais avoir tout le contour des yeux noir. J’ai honte de me retrouver ainsi

Puis par une autre porte, Herzog arrive accompagné d’une grande femme aux cheveux bruns. Son visage respire la douceur, l’accueil et l’amour.

Herzog me tend la main, mais je ne veux lui présenter que l’auriculaire, je lui dis : “Je m’excuse, je me sens confuse”. Il me répond d’une voix très douce, tout bas, comme pour ne pas me réveiller brutalement : “Mais nous vous attendions !” A ce moment là je regarde ma montre, il est 6 h 15. Je ne comprends pas ce qui arrive, je suis en avanceL'ordonnancement de la mati+¿reOn se retrouve dans une grande pièce, là se trouvent Isabelle et Madame Herzog. J’ai deux oignons dans ma main. Madame Herzog va rechercher quelque chose dans une armoire et me lance un objet. Elle attend pour le faire que j’ai le dos tourné. Ma première réaction est d’être très intriguée. J’arrive à le rattraper, mais comme j’ai déjà les deux oignons dans les mains, je ne peux conserver très longtemps ce nouvel objet, car ma main n’est pas assez grande pour le contenir. Il est brillant comme ceux que l’on met au moment de Noël pour décorer un sapin. C’est un cube.

Je ramasse le tout, pose les oignons et le cube dans une corbeille sur le bureau de Monsieur Herzog. Je le vois assis devant une toile, il est en train de peindre, sa femme est là aussi et je lui dis : “J’aime beaucoup mieux vos peintures maintenant, elles ont changé, on peut voir des montagnes, des volcans d’où s’échappent un peu de rouge orangé, et du blanc. J’ai l’impression que cela représente l’écume d’une grosse vague. Puis je vois sur le bord du tableau à droite, tout du long, des yeux bleus en grand nombre avec un léger trait noir. Cela ressemble à un style égyptien. Avec sa femme nous essayons d’interpréter son tableau. Nous ne faisons pas référence au même symbolisme et pourtant nous sommes d’accord, à quelques nuances près. »

Marguerite était dans la position de la Belle au bois dormant, elle doit s’éveiller, aller vers la lumière. Une certaine appréhension est surmontée : Marguerite ne tend que l’auriculaire. Une idée de purification est aussi présente. Les deux oignons évoquent la dualité, et une structure sphérique concentrique en opposition avec le cube.

« J’avais peur d’une réaction imprévisible de l’inconscient, d’où surgit le meilleur ou le pire. »

L’esprit accueillant du thérapeute et leur comportement sont décrits. Marguerite appartient encore trop au monde matériel, celui de la gauche, un passé mort, et elle se trouve face à un thérapeute sur lequel elle projette une image du monde de la lumière

Elle vit dans l’univers binaire. Elle doit déposer “ses oignons”, mais aussi les “gnons” reçus, notamment un vécu négatif qu’elle pleure, pour aller vers une renaissance, évoquée par le volcanisme qui donne accès, après l’écume de la mer, à la vision ouverte, c’est-à-dire à une certaine connaissance.

En conclusion, le rêve préparait Marguerite à son travail intérieur lui donnant des éclaircissements sur la personne du thérapeute, son couple, sa façon de procéder pour l’encourager. La veille du premier entretien, Marguerite a reçu un second message.

5079416638_7cdd45a8f3.jpgRêve du 19 octobre 1992

« Nous sommes invités chez une amie médium. Quand nous arrivons elle se trouve dans son hall d’entrée face à un tas de vêtements par terre. Elle nous dit : “Je fais du tri”, mais elle semble ne pas nous avoir attendu si tôt. Je suis avec mon mari et une autre personne, face à c es vêtements gris et noirs.

Mon mari conduit ensuite le véhicule et nous allons chez une autre amie. On s’arrête dans un endroit un peu bizarre, un village où il y a une fête. Devant notre véhicule il y a un char et sur lui une femme habillée dans une robe longue et blanche. Elle tient un micro dans la main et cherche à se rapprocher de nous. “C’est bien notre chance pensais-je, on dirait qu’elle veut nous interviewer !” Cela m’énerve. Nous regardons sur la gauche il y a des lits et dedans des gens déguisés ; c’est un concours, je voudrais bien avoir un de ces lits, mais je refuse de me déguiser.

Toujours dans le même petit village, nous cherchons avec mon amie quelque chose à acheter. J’aperçois alors une petite boîte verte pomme ; elle me plaît bien, je l’ouvre, à l’étage supérieur il y a un trou comme les plumiers d’autrefois. Je pense que cet objet est semblable à un tombeau. A l’étage du dessous se trouve un tiroir.

Le vendeur arrive et me dit : “Vous mettez votre rêve en haut et vous avez l’interprétation qui sort dans le tiroir du bas !” Mais j’ai l’impression que c’est faux, une parodie ou une pure bêtise et je ne veux pas l’acheter. Je prends deux petites choses assez laides du style “pin’s” qui ne coûtent que dix francs ; c’est nul mais cela ne me gêne pas.

Je vais demander de l’argent à mon mari, monte sur un stand pour payer. A ce moment là quelqu’un demande à mon époux s’il serait intéressé par une belle jeune fille. On lui demande son âge, la personne dit 16 ans, et moi je dis non, 40 ans ! On entend alors une très forte annonce passée au micro : “On recherche une jeune fille intéressée par un vieux à grosse bedaine !” Je me retourne et j’aperçois mon mari dans sa voiture avec trois femmes, des prostituées de luxe ! Parlant à l’homme du stand, je lui dis : “Je me fiche qu’il parte avec ces femmes, mais il me faut dix francs. Au début, il ne voudra pas qu’on le touche, mais il se laissera vite faire, et sera bien content !”

dix-francs.JPGJ’obtiens dix francs sans aucun problème, je veux alors acheter des cigarettes. Je rentre dans un endroit que je prends pour un bureau de tabac mais c’est en fait un snack-bar.

Il n’y a là personne. En cet endroit j’aperçois coincé sous le bar une belle pièce d’or que j’ai envie de prendre. “Non me dis-je, elle n’est pas à moi”, et je ressors.

C’est alors que je vois un accident de voiture, une DS avec une femme assise au volant qui ne me paraît pas blessée. Je cherche l’autre véhicule accidenté, mais je ne vois rien ; toutes les vitres du snack-bar par contre sont brisées, notamment la baie vitrée, de la cabine téléphonique. Je veux enlever un morceau de verre coincé, je me coupe un peu, je dis aux autres personnes de faire attention. La police est sur place. Un policier veut se diriger vers la DS, mais il doit descendre sur une énorme pile de vitres brisées. Il glisse cet idiot comme s’il était sur un toboggan ! Il se coupe partout et j’entends le bruit d’un ballon qui se dégonfle ! Je me dis “ça y est il s’est coupé l’artère fémorale de la jambe gauche.” Quelqu’un se propose de faire un point de compression au-dessous du genou, mais le flic me demande de lui faire une compression tout en haut de la cuisse. Je mets mon poing mais cela me dégoûte, je n’appuie pas trop et pourtant cela suffit en fait car on ne voit pas de sang couler. Je vois alors passer dans le ciel une nuée de petits oiseaux très haut au-dessus de moi, ils volent vers la droite. »

Ces rêves me précisent que Marguerite est une médium. Son travail lui permettra un développement de ses dons médiumnité si elle veut bien liquider la négativité, le noir et le gris de son passé et aller vers la fête, c’est-à-dire le coloris vert et la lumière et non vers les déguisements, ce qui l’honore d’ailleurs. Voici ses commentaires sur l’interprétation du plumier. 

« Je vous avais déjà rencontré à hôpital il y a dix ans, par l’intermédiaire de mon oncle pour un état dépressif, mais comme il m’avait un peu forcé la main, j’avais mis le “veto” à une rencontre. Dix ans après je me présente à vous avec le même but. »

Le vert pomme du plumier évoque la renaissance printanière, l’initiation par l’écriture. A l’époque Marguerite avait préféré des “pin’s” car elle pensait qu’un travail intérieur allait perturber considérablement son couple

« Mon mari est coincé. Nous sommes mariés depuis 16 ans. ». Il faudra briser bien des vitres et des apparences pour accéder à la réalité. Le travail est déjà avancé, le surmoi, son flic intérieur est blessé.

Deux figures géométriques apparaissent, la cigarette et la pièce d’or, le cylindre phallique vis-à-vis de l’or symbolique.

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Le rêve annonce un avenir radieux puisque le langage des oiseaux va être très rapidement satellisé dans le champ de conscience : il s’agit d’une nuée d’oiseaux qui volent vers la droite, on peut donc supposer une évolution d’autant plus rapide qu’elle écoutera les messages déposés dans son plumier 

Il faut noter un autre niveau d’intégration, la présence de la sphère symbolisée par l’oignon vis-à-vis du cube. 

Tout se passe comme si l’inconscient de Marguerite n’ignorait pas nos travaux en cours pour identifier la structure symbolique qui résulte de la quadrature du cercle, mais aussi du cube inscrit dans la sphère.

Ce petit clin d’œil adressé au guide et ne peut être intégré par l’intéressé qui devient alors un messager. 

Posons comme hypothèse que pour parfaire le dialogue avec le thérapeute, « l’au-delà » se sert de messagers, de messagères et adressent des signes, voire des directives au guide pour corriger ses imperfections voire ses erreurs car personne n’est parfait, chacun a besoin de « plus petit que soi » dit une Veda depuis 18 000 ans… le guide n’est de ce fait qu’un interprète, un relais entre les deux mondes, un médium c’est-à-dire un pont entre ces deux univers. Les esprits ont-ils la capacité de déposer des messages dans les « boites aux lettres » ? J’en suis persuadé bien que ces faits soient exceptionnels d’une part et que de façon semblable aux rêves prémonitoires le sujet ne s’en rend éventuellement compte que « a posteriori ».

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