Mina une jeune mère de famille avait été guérie d’une glomérulonéphrite hématurique grave pour un chaman en Indonésie. Normalement après le rein artificiel, la greffe seule pouvait lui donner une assurance de survie.
Dans son rêve, le père offre à sa fille une aube blanche de mariée. (Pourquoi votre plante n’a-t-elle pas de pot ?)
Rêve
« J’étais en robe blanche de mariée et mes cheveux était tenus par un cercle noir. C’était une sorte de cerceau qui reliait mes cheveux. »
« J’étais très étonnée par le contraste entre l’aube blanche de la mariée et ce cercle noir dans mes cheveux. Je me remariais avec mon époux. »
Pour les lecteurs curieux de textes ésotériques ou alchimiques, le Si You Ki écrit par un alchimiste chinois il y a près de six cents années avant la nôtre, cela prendra tout son sens.
Un saint homme parti en voyage vers l’Occident doit libérer un grand singe enfermé dans la montagne très gênant pour l’ordre public. Cet animal se voulait l’égal de Dieu et, tracassier, arrogant, grande gueule, procédurier, inquisiteur ses pouvoirs étaient réellement immenses. Il représente le petit MOI, l’Ego.
Incurable, il fallait le tenir comme un chien en laisse. Pour cela le saint homme devait placer autour de son front un cercle semblable à celui de Mina afin qu’il retienne ses cheveux. Entendez ses « je veux » ses caprices, ses désirs impérieux gênants pour son entourage, ses décrets et directives déplacés.
La rêveuse est native du singe. Elle aime tout spécialement manœuvrer les autres selon leurs desseins comme nombre d’êtres nés sous ce signe du zodiaque chinois.
Une grave affection rénale depuis deux années lui faisait uriner du sang (un million de globules rouges à la minute)
Très rationaliste, Mina était restée liée à sa mère, du moins à ses parents.
Elle n’avait pas passé la ligne de démarcation, celle qui donne accès à l’autre monde, sa maladie avait un caractère initiatique.
Elle devait passer du carré au symbolique, et ce cercle noir avait la couleur de Vishnou, le Dieu protecteur.
Mina avait consulté à Java et surtout à Bali des thérapeutes. Ils avaient fait cesser ses hématuries, et cicatrisé les plaies profondes du parenchyme rénal uniquement au moyen de leur force de matérialisation.
Revenue en Occident dans un monde de pensée dominante matérialiste, Mina devait effectuer de nouvelles épousailles, mieux accepter son mari et sa façon différente de penser, d’être et d’agir.
Tel fut le second mariage de Mina.
Voir « Tourments de l’âme – Maladies du corps » Bernard Herzog - Edition Trédaniel (2005)