LE PASSSEUR

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Professeur Bernard Herzog - Médecine et Thérapies du Futur Connaissances et recherches pour améliorer Votre Santé et Votre Vie


Rêve : “La tentation d’Arthur”

Publié par Bernard Herzog sur 2 Décembre 2011, 18:32pm

Catégories : #Rêve- Spiritualité

4656819662_eaf1c32fca.jpgSa mère a décidé pour lui : Arthur fera des études de mathématiques et de physique à l’Université.

 

Elle préférait à vrai dire le voir lui succéder dans sa boutique.

Arthur n’a pas le droit de sortir, reçoit un strict minimum d’argent de poche et désire cependant avoir la possibilité de vivre et d’avoir relation avec le monde extérieur. A 22 ans, cela paraît tout à fait justifié !

 

Rêve du 19.09.1989

« Je suis sur la plage avec deux jeunes femmes. Elles font du ski nautique. Quatre jeunes filles sont à côté de moi. L’une d’elle m’appelle par mon nom, mon prénom. Je la regarde surpris qu’elle puisse me connaître.

Je vais faire du ski nautique en “bis”. La mer est plate. C’est mon frère aîné qui conduit le bateau à moteur. Il n’a que deux places. Il a été nettoyé et la coque entièrement revue en plastique. Je pars rapidement mais je n’ai pas eu le temps de mettre le deuxième ski. Je tombe et fais arrêter le bateau, j’ai perdu un ski.

Je pars à sa recherche à la nage, l’eau est sombre. Je n’arrive pas à el retrouver. Je monte sur une tige ou un tronc planté dans l’eau et là, je localise le ski. Une personne effectuant de la plongée sous-marine se trouve là. Les objets non récupérés coulent rapidement.

Je retrouve mon ski et une planche à roulettes. Je suis alors dans un blockhaus rempli en partie d’eau que je quitte. Au-dehors, je me rends compte qu’il est entouré de sable. Je vais près du mur et je pars en ski nautique. C’est une femme qui pilote, elle trouve que je me débrouille bien pour un débutant. Nous tournons autour du blockhaus, j’arrive même à faire des vagues.

Je suis dans une boîte de nuit, désire sortir. Je vais rejoindre deux autres jeunes femmes. »

« Le monde du ski nautique m’intéresse très peu, par contre le commerce des jeunes femmes m’attire beaucoup. Hélas, je suis interdit de relation !

La société de La Baule et des sports nautiques permet des rapprochements… »

 

3161428068_05eee6b579.jpgLa solution temporaire que l’ombre d’Arthur lui suggère est d’avoir des relations superficielles. Mais, ce grand saturnien timide et refoulé ne peut pas facilement l’accepter. Il est, par ailleurs, étouffé dans la structure maternelle, représentée par le blockhaus, aussi la situation est-elle difficile.

 

Rêve du 20.10.1989

« La scène se déroule au bord de la mer. L’océan s’est retiré très loin, je pense que c’est une grande marée d’équinoxe.

Je suis sur une falaise. J’observe la mer et des vagues immenses en train de se former au loin. Elles vont se jeter contre des rochers en bas de la falaise. Je me promène avec Dominique sur les rochers.

Nous apercevons de petits requins bleus échoués sur les rochers. On prend de grosses pierres. Nous les jetons sur la tête des squales pour les éliminer. Je m’en vais me promener, j’aperçois alors des squales marron de même taille que les précédents, glissant sur le sable. Ils se dirigent vers l’océan.»

 

« C’est toujours cette mère négative qui me poursuit. Elle a déjà emporté mon frère dans l’autre monde et j’ai très peur du tueur qui vit en elle. Elle veut me supprimer les samedis soirs. J’ai plus de 22 ans et je n’ai même pas le droit de sortir ! »

 

Il faut noter deux types de squales : les uns bleus et les autres marrons. Les premiers ont un reflet du ciel, les autres sont de teinte de terre. La mère dans sa version masculine a elle-même une double face, ambivalente positive et négative, spirituelle et matérielle.

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Rêve du 21.10

« Je vais dans un magasin de vêtements car je désire une veste et un pantalon en jean. La vendeuse me sort une veste en jean avec une “moumoute blanche” à l’intérieur. Elle la plie et la met de côté en arrachant l’étiquette. Elle me montre ensuite deux jeans qui sont trop petits pour moi.

Je m’en vais.

Je refuse d’acheter la veste et les jeans car ce n’est pas du tout ce que je recherche.

La vendeuse ne doit pas m’imposer ces vêtements !

Elle est furieuse et pleine de haine envers moi !

Je ne cède pas et je m’en vais. Le propriétaire du magasin est là et regarde la situation.»

  

Arthur ne doit pas se laisser mener par les femmes

Les enveloppes de sa cage thoracique, c’est-à-dire de son sentiment sous forme d’une relation “industrialisée” auprès d’une femme maternante, sont assorties de pantalons trop étroits. C’est précisément la position caricaturale que son père a adoptée : elle est catastrophique pour ses enfants.

C’est une autre tentation où bien d’autres sujets succombent.

 

Rêve du 30.10.1989

« Je prends le tramway, je me mets derrière le traminot. On arrive à un embranchement, il me demande quelle direction prendre.

Le chemin habituel qui va droit devant ou la déviation ?

Je lui annonce qu’il doit prendre le chemin habituel. On arrive à la station suivante, le tramway s’arrête. Au moment de repartir, le tramway a disparu. Nous sommes allés tout droit et non sur la déviation.

Je me trouve en tête et tout le monde me suit.

La voie ferrée a également disparu.

Je pars en marchant, tout le monde m’emboîte le pas. Nous traversons la campagne, la station était déjà en pleine nature. Arrivé devant la Loire, je m’arrête.

La rivière est assez large peu profonde. Plus loin, sur la gauche, une autre rivière rejoint la Loire. De ce même côté, il est envisagé de construire un pont.

Le traminot m’annonce que l’on peut passer sans problème, il l’a fait très souvent. Je m’avance doucement. »

« Je ne veux surtout pas de solution collective. Je préfère aller à pied et sortir des rails.

J’ai le choix entre une déviation ou aller tout droit. C’est curieux parce que si l’on va tout droit, la voie ferrée et le tramway disparaissent ! »

Arthur évite les perversions et les déviations sexuelles habituelles qui attendent le jeune homme dans son désir de relation.

Jamais une époque n’en a été aussi riche car laissés à eux-mêmes dans des conditions aussi difficiles que celles imposées à Arthur, bien d’autres se seraient laisser aller à des déviations délirantes ou au suicide…

Le Moi doit conduire les différents composants de l’être et assurer leur développement successif. Il est une sorte de catalyseur d’une embryogenèse psychique.

Sexualité de groupe, prostitution, homosexualité, relations de passage sans investissements affectifs sont d’une grande fréquence en cette fin de siècle.

 

Notre civilisation développe de plus en plus la pornographie et les incitations en tous genres. Ainsi, les médias remuent-elles les vases sédimentées dans les inconscients… au risque de rendre les situations explosives, car la diffusion des germes de négativité n’est pas sans conséquences.

Jamais les eaux n’ont été aussi boueuses, aussi faut-il féliciter Arthur de sa décision.

 

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