LE PASSSEUR

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Professeur Bernard Herzog - Médecine et Thérapies du Futur Connaissances et recherches pour améliorer Votre Santé et Votre Vie


Rêve : L’ombre du père

Publié par Bernard Herzog sur 11 Octobre 2012, 07:56am

Catégories : #Rêve- Spiritualité

6347919482_22e291ba86.jpgEric est un très bel homme d’apparence charmeuse et séductrice – on le prendrait volontiers pour un italien. Très élégant et raffiné, il vit mal sa relation de couple. Sa compagne psychologue très froide est uniquement développée dans le mental…

Il y a déjà eu deux accros dans le contrat c’est – à – dire deux passions qui ont tourné court. En fait, sa relation avec les femmes est difficile, il est resté comme un petit chêne ayant germé sous un grand chêne. Son père faisait beaucoup trop d’ombre à ses enfants.

 

Rêve N°1

« Le 2 octobre, je rentre de week-end en car avec une bande d’enfants. Nous habitons tous dans un immeuble avec ascenseur. Beaucoup de portes qui se ferment automatiquement, je ne sais pas comment les franchir. Je veux bien aider les enfants à rentrer chez eux mais, ils font les imbéciles dans l’ascenseur. Ils ne m’écoutent pas, ils sont dissipés et m’énervent. »

Eric est débordé par ses propres infantilismes, il a énormément de portes à franchir, de difficultés à résoudre, s’il veut s’extraire d’une vie de soumission collective.

5101167649_ab809798b6.jpgRêve N°2

« Dans la même nuit, j’ai une réunion professionnelle au sommet d’une montagne avec un gros dossier à préparer. Je conduis un camion-citerne. Je rate un virage, le camion se renverse. J’ai le temps de sortir, deux policiers arrivent et le font exploser. Ils me conduisent à ma réunion. La salle est pleine, je n’ai plus un document, tout a été détruit, on me fait une remarque sur ma manière de conduire. 

Le camion-citerne véhiculait beaucoup d’énergie. Lorsque l’on est sous cette apparence d’un bel homme intelligent, sensible ce n’est pas pour autant que l’on est capable de prendre les tournants. C’est un peu comme si on confiait une Ferrari à un enfant : il est incapable de s’en servir. Les interdits représentés par les flics font exploser la citerne c’est-à-dire que tout le potentiel énergétique s’en va en fumée. C’est bien pourquoi ses relations sexuelles avec la gent féminine se sont envolées en pure perte. Quel gâchis lui dis-je ! L’interdit à la relation ne date pas d’hier. » 

« C’est à ce moment qu’un souvenir a refait surface avec une grande vivacité :

J’avais à peine 16 ans, nous rentrions d’un séjour à la mer ; mon père conduisait, il avait auprès de lui sa nouvelle compagne car il y avait divorcé bien longtemps. C’était un chef d’entreprise du bâtiment très dynamique. Une jeune fille de 18 ans faisait du stop. Mon père la charge... j'entreprends de bavarder avec elle à l’arrière du véhicule.

Ce fut le coup de foudre pour moi : elle était jolie et je ne savais comment me maîtriser…

Elle devait passer la nuit à la maison mais ce fut dans le lit de mon père où une étrange partie à trois devait me maintenir en éveil toute la nuit tellement les cris et les bruits furent violents.

Le lendemain matin, la compagne de mon père (âgée de 32 ans) vint me dire « cette fille n’est pas pour toi », mon père avait donc l’exclusivité de la fesse, le droit de cuissage, mes frères et sœurs ont tous eu de graves problèmes de relations, de sexualité. »

 

Les traumatismes psychologiques ne concernent pas uniquement les demoiselles. La jolie auto-stoppeuse n’était pas à son premier essai. Elle préférait un macho brutal et violent à un jeune adolescent inexpérimenté, il faut accepter la réalité dans la vie si l’on veut faire son chemin.  

6516924285_146b482ffa.jpgRêve du 3 octobre :

« Fabienne, ma compagne, m’annonce que lorsque je suis absent de notre foyer, elle a régulièrement des relations sexuelles avec Odette et Julien, deux amis. Je suis fou de jalousie. En rentrant un soir chez moi, curieusement c’est la maison où j’habitais étant enfant, quand mes parents ont divorcé, je rencontre la mère d’un ami d’enfance. Elle a trois doigts sectionnés. Je ne veux pas en parler mais elle engage la conversation, je suis dans l’obligation de l’inviter à la maison. Fabienne n’est pas là. Je m’énerve, le robinet du lavabo fuit, je n’arrive pas à l’arrêter ! Le rêve se poursuit de façon curieuse : je cherche une femme dans un réfectoire et elle est avec moi dans mon appartement quand on frappe, je lui dis de s’en aller. Une femme âgée entre et recherche partout. Elle finit par voir sur mon lit mon meilleur ami, un homme âgé en peignoir. Je suis moi-même aussi en peignoir. Aussi cette femme repart horrifiée, elle fait courir le bruit partout que je suis homosexuel. Je suis soulagé, heureux, je vais avoir un répit et retrouver ma femme. »

 

La situation est assez embrouillée en ce sens qu’Eric ignore sa sexualité psychique tout comme sa compagne qui refuse toute relation sexuelle étant droguée de psychologie universitaire c’est-à-dire de salades de mots et de théories fumeuses plus ou moins culpabilisantes.

C’est pourquoi la mère d’un ami a des doigts sectionnés représentant une projection sur l’ombre de son épouse. Elle ne peut saisir et agripper la réalité. La vieille femme a la sagesse de lui souligner son homosexualité, c’est-à-dire son absence de différenciation sexuelle. Il est resté dans le sein de la mère sous une forme informelle pourrait-on dire en faisant référence à l’art informel. Eric se trouve dans un appartement en (appartenance), soumis, recherchant sa propre féminité, c’est-à-dire une polarité inversée.

« Cette femme qui pénètre chez vous est un peu trop inquisitoriale. Dans votre travail n’êtes-vous pas dominé par des cheftaines de ce style ? » C’était précisément le cas, une situation courante retrouvée dans toute l’édition, les médias, les agences de voyage, une quantité de métiers de l’industrie pharmaceutique et des sphères commerciales. Ces femmes frigides asservissent les hommes en les maintenant dans un état de dépendance et de soumission ou voire de veulerie. A force de se les asservir, ils ne peuvent même plus rendre conscience de leur état, survivent et végètent dans une sorte de norme. Cette normose atteint toute la civilisation occidentale pour raison soit d’absence du père, soit de père machiste, paranoïaque, masquent des infantilismes non dépassés.

Eric se plaint de ses propres carences au lieu de se mettre debout. Il recherche des circonstances atténuantes pour espérer un coup de baguette magique du thérapeute pour dissiper tous les problèmes accumulés.

C’est en lui de trouver la réaction nécessaire d’opposition et de rejet sinon il restera servile et soumis.

Alors que notre pays connaît les effets de la crise mondiale, le fossé entre les hommes se creuse de plus en plus.

Les sujets demeurés infantiles assistés représentent un handicap personnel et collectif.

 

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