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Professeur Bernard Herzog - Médecine et Thérapies du Futur Connaissances et recherches pour améliorer Votre Santé et Votre Vie


Ménopause - Andropause

Publié par Bernard Herzog sur 1 Février 2011, 11:39am

Catégories : #Médecine

013475BL.jpgLa ménopause féminine a son pendant chez les hommes sous forme d’andropause. Ces états physiologiques correspondent à des changements neuroendocriniens importants. Non seulement les femmes vont avoir des sensations de chaleurs plus ou moins agréables, mais pour certaines des humeurs plus ou moins pénibles, plus ou moins acides, plus ou moins revêches.

 

Une statistique américaine d’une grande société pharmaceutique cherchant de nouveaux débouchés avait montré que six femmes sur dix faisaient des troubles psychologiques, certaines des troubles psychiques graves, deux sur dix des troubles métaboliques avec, par exemple, l’apparition d’un diabète et d’autres étaient atteinte de troubles immunitaires ou de cancers. C’est donc une période difficile à traverser semblable aux tempêtes ne mer.

Les hommes ont des problèmes semblables qui résultent des sécrétions hormonales en insuffisance ou en excès. Ces perturbations sont plus ou moins énormes, plus ou moins gênantes. Le ressenti intervient aussi puisque certaines femmes disent que cela se passe très bien, qu’elles n’ont pas de désagréments, tandis que pour d’autres, c’est une véritable catastrophe. En fait, chez les premières qui n’ont rien ressenti, leurs humeurs ont totalement varié mais elles ne s’en aperçoivent pas. Après ça, on peut observer des problèmes médicaux : des déséquilibres immunitaires et l’apparition de cancer notamment du sein à cette période qui correspond souvent à des déficits immunitaires, lesquels sont précédés par des syndromes psychiques dépressifs.

Les femmes ont donc le bénéfice d’avoir des feux, des suées, des “chaurées” comme on disait en Lorraine. Elles ont un but : rééquilibrer le système endocrinien. Même si leurs humeurs changent peu, les sensations de chaleur leur permettent de parvenir à un état où le système endocrinien retrouve un équilibre qui évite un dysfonctionnement thyroïdien. Si les feux restaient froids, il en résulterait une asphyxie des glandes endocrines et des déséquilibres en permanence. Il faut donc remercier dame nature de créer ces événements, ces bouffées de chaleur.

Toutes les thérapeutiques qui suppriment ces effets par des apports d’hormones vont créer des problèmes secondaires en bloquant le système endocrinien.

Il va redémarrer mais avec des dérèglements qui vont se répercuter plus longuement et plus gravement. On va assister notamment à une déminéralisation musculaire, osseuse et neuronique. Ces personnes perdent assez souvent assez rapidement leurs capacités cognitives. Elles perdent notamment au niveau de la mobilité, une capacité importante et surtout au niveau de l’agilité intellectuelle. Parce que la prise d’hormones, ayant pour but de poursuivre artificiellement les cycles, produit un vieillissement plus rapide.

On observe des phénomènes semblables chez les hommes, mais aussi une localisation plus particulière au niveau du système cardiaque qui fatigue beaucoup plus. Les suées nocturnes, notamment encéphaliques chez les hommes réalisent un pendant. C’est comme si on brûlait dans la cheminée toute une série de cellules et de toxines pour s’en débarrasser, parce que tout cela ne sert plus à rien. La prime jeunesse n’est plus la même, la vieillesse arrive, on se prépare au quatrième âge. Les feux métaboliques sont le fait des colonies bactériennes constitutives de nos cellules, il s’agit d’une adaptation naturelle en vue d’un nouvel état, donc d’une programmation qu’il vaut mieux respecter qu’entraver.

 

 

 

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