Les amis naturels de notre santé : Basilic, La bourrache, Boldo
Le basilic
Le basilic beaucoup plus connu sous le nom de pistou.
D’utilisation courante en Provence, il atteint une hauteur remarquable. On utilise les feuilles en cuisine comme aromate.
On lui a attribué des facultés particulières contre les angoisses, les migraines, la nervosité.
C’est pourquoi on conseille une bonne soupe au pistou afin d’avoir une nuit de sommeil de qualité.
Il est utilisé essentiellement en infusion, en décoction dans ce but mais également contre les aphtes en bain de bouche. Il est conseillé de le cultiver et de cueillir les feuilles et les fleurs juste avant le début de l’été.
La bourrache
Cette plante à un regain d’intérêt sous forme d’huile de bourrache étant donnée sa polarité pulmonaire en alternance avec l’huile d’onagre.
Les anciens connaissaient parfaitement cette plante aux fleurs d’un bleu superbe conseillée au moyen âge pour les bronchites, les infections de la plèvre et du péritoine, les rhumatismes, les congestions d’organe.
Très facile à cultiver, cette plante fait partie des aliments comme les épinards, ses fleurs sont mélangées à la salade.
Utilisée en infusion ou en cataplasme sur les brûlures, les articulations hypersensibles inflammatoires, elle a également des facultés diurétiques
Le boldo
Arbre originaire du Chili, les feuilles du boldo sont préconisées contre certaines infections hépatiques. Ces feuilles ont une odeur, une saveur aromatique camphrée très accentuée dont on a retiré un alcaloïde la boldine peu soluble dans l’eau mais soluble dans l’alcool, le chloroforme, l’éther.
On a pu isoler l’essence, constituée principalement de cinéole.
Le boldo possède une action cholérétique et surtout cholagogue. Les formes pharmaceutiques sont la poudre, l’extrait, le sirop, la teinture.
Le boldo est souvent prescrit avec l’artichaut, le romarin.
La teinture de boldo est utilisée dans les infections hépatiques comme stimulant de la
contractilité de la vésicule.
Le boldo correspond à une situation psychologique de meneurs qui stressent le sujet en
permanence, l’empêchant de respirer, de digérer les difficultés de l’existence donc à un
blocage hépatique qu’il s’efforce d’atténuer.