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Professeur Bernard Herzog - Médecine et Thérapies du Futur Connaissances et recherches pour améliorer Votre Santé et Votre Vie


Les amis naturels de notre santé : L’aubépine

Publié par Bernard Herzog sur 18 Avril 2013, 17:28pm

Catégories : #Les amis naturels de notre santé

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L’aubépine
   
Nous avons tous remarqué au printemps les buissons d’aubépine en fleurs. On ne s’en
approche guère étant donné les épines acérées de cet arbuste. Certains atteignent 8 à 10 mètres de hauteur, à la campagne on la dénomme « épine blanche », « épine de mai ». Elle appartient à la famille des rosacées comme les ronces, les pommiers, les églantiers et les prunus. Dans l’Antiquité et le Moyen-Âge l’aubépine était utilisée, peut-être à tort, contre les pleurésies, la goutte, les hémorragies, les calculs urinaires, les diarrhées, etc…
L’action de l’aubépine est antispasmodique, hypotensive, elle régularise les rythmes cardiaques et les problèmes de circulation. Personnellement je cueille les inflorescences au mois de mai, la teneur en alcaloïdes étant maximale à cette époque, et je la prépare en extraction alcoolique comme pour le thym. Je fais ainsi une teinture mère d’aubépine, par extraction alcoolique à chaud.
La composition chimique est parfaitement connue, il y a deux alcaloïdes : la crataegine et l’oxyacanthine. Les anciens l’utilisaient essentiellement pour régulariser le coeur et la tension artérielle, les spasmes nerveux, l’artériosclérose, l’angine de poitrine et l’obésité. Une action sur les sujets fatigués, qui dorment mal, en proie au vertige, aux angoisses, à la nervosité, les hyper tendus est également classique, de même que tous ceux qui veulent éviter les complications dues au taux élevé de cholestérol, au durcissement des artères. L’extrait n’a aucun caractère de toxicité.
Comme conseil, ramasser les fleurs blanches entre avril et juin, éliminer toutes les feuilles qui semblent dégénérées ou malpropres, certains les utilisent sous forme d’infusion, dans des bains de pied de compresses chaudes ou en cataplasmes. Personnellement je conseille de faire une cure, d’une cuillère à soupe par jour pendant 6 semaines de l’extrait alcoolique auquel on a ajouté, comme dans cas du thym, du miel à chaud. Comme on observe un bouillonnement au cours de l’extraction, l’obtention d’un liquide bleuté, verdâtre, bouillonnant, je suppose que cela entraîne un bouillonnement très bénéfique au niveau de l’appareil circulatoire.
On peut l’utiliser en complexe avec Hamamélis aesculus hippocastanum (marron d’inde) etc… C’est un grand remède de la circulation sanguine.
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