Le gluten est un composant des farines il entre dans la composition des céréales, que ce soit la farine de seigle, d’orge, d’avoine, de blé, de millet. Par contre, le riz n’en contient pas bien qu’il soit d’origine végétale. Le maïs en contient peu mais plus que le riz. Les sujets allergiques au riz ou au maïs, ce n’est pas la même chose. En fait, ceux qui sont allergiques au riz ou au maïs, sont allergiques à une maladie du riz ou du maïs, c'est-à-dire à une moisissure, alors que dans les céréales, la composition essentielle est la matière amylacée, susceptible de se modifier par rapport au taux d’humidité.
Plus le gluten est humide, plus il va se développer, non pas comme une moisissure, mais sous forme d’une levure qui va favoriser le développement d’une forme de mycélium. C’est donc une mutation. Le mycélium ingéré va se déposer d’abord dans la cavité buccale : avec la salive, il trouve un milieu acide favorable, donc il va se développer, car il est assimilé par cette première diastase, pourrait-on dire : l’amylase.
Il va pouvoir se répandre au niveau des tissus conjonctifs où il peut se développer, notamment dans les parties oxygénées. Il s’étale dans ces milieux oxygénés, c'est-à-dire dans la partie humide, la gorge, le pharynx, l’œsophage. A partir de là il va descendre vers les poumons. Après il va surtout se placer dans la partie primaire de l’intestin, puis il va se retrouver en partie dans le sang circulant.
Au contact de l’air, il provoque une oxydation, il va donc réduire les échanges gazeux et carbonés. Il va littéralement absorber la partie carbonée, c'est-à-dire le gaz carbonique. Donc les tissus vont se trouver en hyper-oxydation.
On observe de plus en plus d’allergies au gluten alors qu’au moment de la Révolution (1789), le pain constituait la base de l’alimentation.
Tous les additifs, la façon d’utiliser des farines comportant des insecticides, voire des OGM entraînent des dérives biochimiques donc physiologiques. Au lieu de la levure naturelle on utilise la chimie donc une panification de plus en plus aberrante. Si elle est rentable, elle ne convient plus aux besoins physiologiques.
Telle est mon opinion déjà exprimée dans « Les 7 fléaux » p.68-72- chapitre 5 : « La production agroalimentaires falsifiée. L’histoire croustillante du pain moderne ».
Peu importe les désordres physiologiques induits, l’industrie de la santé s’en trouve enrichie car cela crée des nouveaux marchés.