Nous nous souvenons tous de notre enfance ou d’observations d’adolescent ou d’écolier.
L’enfant qui a peur urine dans sa culotte ou perd ses matières. Le transit s’arrête, la respiration se modifie aussi le souffle devient court. Le coeur s’emballe, la parole fait défaut. On voit trouble et les oreilles tintent alors le syncope est proche. L’évènement est d’importance.
Vous avez reconnu les effets de la peur sur les sept chakras ou portes –ouvertures principales que nous avons entre notre corps notre citadelle et le monde extérieur.
La vie est un ensemble dans lequel on retrouve des principes fondamentaux notamment la Joie, la Foi qui vont entraîner "la paix de la chose" mais il existe aussi les grands comportements humains négatifs voire destructifs.
Vous savez que la peur est dans ce domaine une réalité hélas très importante. Vous savez également que la peur peut engendrer une destruction plus ou moins avancée du sujet.
Nous pouvons analyser ce thème de la peur sous différentes formes et même dans ses particularités mais aussi dans ses différents effets.
La peur induit chez le sujet en proie à cet état la sécrétion d'une humeur particulière.
Cette sécrétion humorale va engendrer des effets extrêmement importants bien visibles au regard de tout observateur.
Certains individus peuvent présenter un hérissement des poils voire de l'ensemble de leur système pileux, semblable à ce que l'on peut observer quand un chat fait le gros dos face à un ennemi. Cet état indique une situation de panique, la mise en éveil majeure de la défense animale donc une sécrétion endocrinienne extrêmement importante.
Nous pouvons observer au plan psychologique soit un état de fascination soit une tendance hypnotique. Parfois même le sujet est totalement paralysé, il se présente les yeux exorbités, 1a bouche béante, la langue sèche. Il peut présenter des sueurs cutanées très acides. Dans d'autres cas la peau est sèche. Au pire on peut même observer un décès brutal. Exceptionnellement la peur engendre des départs particulièrement rapides.
Cette conséquence se retrouve dans les séries animales lorsqu'un animal est terrorisé par un prédateur : cela peut induire un arrêt cardiaque.
Nous pouvons également observer la transformation instantanée d'un sujet sain jusque là en un handicapé physique ou mental, voire les deux à la fois.
J’ai en mémoire le souvenir d’un physicien médecin et biologiste de niveau mondial, demeuré toute sa vie dans l’ombre et l’anonymat après avoir vécu à l’âge de 18 ans l’épisode historique des bombardements de Nantes en 1944, sa ville natale. En quelques minutes l’aviation américaine devait raser la vieille ville et renvoyer dans l’au-delà plus de 400 personnes pour un motif qu’on recherche encore. Il s’était retrouvé dans le fracas deux étages plus bas en un instant et bien que vivant marqué pour sa vie par l’évènement.
A partir de cet évènement il devient insomniaque. Une tuberculose pulmonaire devait alors compliquer le cours de son existence et la vision des corps calcinés, morcelés, la terreur et la panique populaire d’êtres sans défense revint trop souvent habiter ses réminiscences oniriques. C’est du reste pourquoi il ne trouva plus le sommeil. Cinquante plus tard il vivait dans un appartement parisien aux fenêtres obscurcies pour que la lumière artificielle ne transparaisse pas peut-être. Elle attirait les avions et les bombardiers notamment en temps de la guerre 1939-1945.
La peur n'est pas aussi bénigne que cela ! Certes la peur est rarement vécue dans ces états extrêmes.
La prostration constitue un état, qu'un bon nombre d'entre nous ont déjà observé ; il a une certaine similitude avec la rigidité cadavérique. Lorsqu'un sujet est prostré ou hypnotisé son corps est devenu totalement inerte. Il garde l’apparence du corps tel qu'on le connaît mais tout son système immunitaire, tout son système chromosomique et également la régulation de sa pression artérielle et veineuse sont totalement transformés ou modifiés, tout particulièrement la circulation cérébrale.
Toutes ces conséquences importantes peuvent se réaliser dans des temps très courts. Elles entraînent des transformations irréversibles du sujet. Par exemple les terreurs des survivants de la guerre d’Algérie. J’ai connu des vieilles filles (Nelly…) incapables de relation toujours sans ressources face à l’adversité : le ressort est cassé. Ces populations sont détruites en elles mêmes… ce qui est l’équivalent d’un génocide.
Il y aussi tout un lot de peurs plus assourdies, abâtardies, plus indirectes, moins graves qui vont engendrer elles aussi des effets à long terme beaucoup plus dangereux et malfaisants qu’on ne peut le supposer. Si nous avons la possibilité d’observer sur une longue période, nous voyons que ces sujets vont développer n’importe quel problème génique, immunitaire mais, on voit aussi apparaître après ces peurs des cancers, des états sidaïques ou infectieux graves secondaires à une intense dépression.
Combien d’entre vous se sont rendus au travail ou à l’Université, d’autres à l’Armée “à reculons” ou avec la peur de rencontrer un “cher collègue” ou un certain responsable particulièrement odieux ?
Combien d’employés vivent la peur au ventre permanente et asphyxiante sous la dictature particulière exercée par certains membres de l’ordre ayant un penchant immodéré pour le sadisme et le pouvoir totalitaire ? Ces sujets sont aussi venimeux que des crotales, ils médisent et diffament avec délices entraînant comme au bon temps jadis une certaine forme de “mise au pilori” ou au “Goulag” car enfin vous le savez aussi bien que moi, les temps de l’Inquisition ne sont jamais totalement disparus… mais renaissent sans cesse sous les diverses latitudes, les divers systèmes sociaux notamment.
Combien de membres d'une famille vont rejoindre leurs semblables et leurs amis contre leur gré pour des réunions "obligatoires". On pourrait dire qu'ils y vont à reculons, l'estomac noué et chagrinés... mais contraints de le faire. La réunionite n'a pas cessé de sévir depuis un demi-siècle...
Tout cela constitue le même problème : les peurs vont engendrer des effets indésirables, et ces effets vont générer une certaine culpabilité, c'est-à-dire un dessèchement de la vie, un assèchement du feu de la vie voire un dessèchement complet de la joie de vivre !
Exemple de vieilles femmes « thyroïdectomisées », desséchées par la peur, constipation chronique et insomniaques. On s’étonne, on s’insurge mais elles sont victimes sans pouvoir réagir et dépasser le phénomène.
Combien d'entre vous peuvent dire et oser dire qu'ils n'ont jamais eu peur ? Et pourtant un grand nombre parmi nous peut aussi avancer qu’avoir peur est une bonne motivation car si un étudiant par exemple n’avait jamais la peur au ventre, il ne travaillerait pas, ne ferait rien que s’amuser et bailler aux corneilles ou aux muses… En compétition sportive c’est avoir un moteur dynamique à la condition qu’elle demeure bien contrôlée et contrebalancée par le désir.
Le rôle des examens et des contrôles est donc en partie nécessaire car sans épreuves donc sans cette forme de peur de l'échec, l'espèce humaine aurait la fâcheuse tendance de rebrousser chemin, de rester dans les béatitudes horizontales ou de prendre les jambes autour de son cou afin de ne jamais rien faire ! C'est une manière de fuir, de se préserver mais la peur est restée identique à elle-même.
Le fait d'entrer en contact avec la peur est presque semblable aux états contagieux : la peur s'inscrit dans votre mémoire, elle s'inscrit dans notre corps.
L’immunodépression laisse le sujet à la merci d’infections bactériennes ou virales.
Ainsi observe-t-on des zonas, des mononucléoses ou un diabète insulinodépendant après la chute de la foudre ou d’un arbre qui a créé un sentiment de peur intense.
J’avais observé chez les étudiants devenus conscient de l’importance de concours pour leur carrière – Ecole Normale Supérieur Polytechnique, Internat des Hôpitaux – un certain nombre de mononucléoses avec des sérodiagnostics positifs…
Tous ceux qui ont vécu des drames particuliers, des moments pénibles ou horribles durant les guerres vont vous dire qu'effectivement ils ont connu la peur et qu'ils ne sont pas prêts de vouloir s'y frotter à nouveau !
La peur est donc un état dans lequel le sujet n'a de cesse ni d'autre désir que de tout faire pour l'éviter et pourtant Dieu sait que cette situation intérieure n'est guère partageable !
Qui n'a pas connu cette crainte ? Qui n'a pas eu peur de se faire rouer de coups dans une ruelle mal famée ou de recevoir le ciel sur la tête quand un orage de grêlons assombrit le ciel brusquement en une matinée d'été au point de ne plus pouvoir rien distinguer devant son véhicule ? Qui n'a pas eu peur de se remémorer à regrets le fait d'être passé par ce ravin détestable ? ou au cours d’une réunion de masse houleuse, une manifestation sportive ou politique, s’est retrouvé face à la violence de la masse aveugle qui broie, écrase sans aucun discernement ?
Il y aurait aussi beaucoup à dire concernant la peur du médecin de certains sujets …
La peur est peut-être un des moments dont on a le plaisir « a posteriori » de se remémorer mais il faut bien se dire que le corps ne se délecte jamais de ses craintes là, car une mémoire des événements s'engendre et se grave au plus profond de nous-même très exactement au niveau de nos gènes, de nos chromosomes !!
Ceux qui ont connu une très grande solitude n'ont pas oublié cette sensation aiguë d'une attente craintive, ou cette panique à vous faire hurler résultant de la trahison affective, ou cette crainte d'une violence qui va engendrer un oubli, parfois définitif ! Ces formes se rencontrent chez les adolescents par exemple au début des relations amoureuses. Chacun vit cet état au travers de ses attentes exclusives et possessives de l'autre, où chacun a connu cette crainte au travers de son propre corps comme cette peur des coups et des blessures dans des foules en délire ou lors de réunions haineuses animées par les vagues déferlantes de violence collective ou individuelle...
Nous n'avons pas encore la preuve scientifique puisque nos microscopes ne permettent pas d'observer finement les effets moléculaires au niveau des chaînes des D.N.A, aussi on se contente de constater les effets cliniques.
Durant la grossesse, une frayeur de la mère peut se transmettre à l'enfant par un gène particulier. Il y a donc transmission inscrite dans le patrimoine génétique du sujet et fragilisation conséquente.
C'est l'histoire d' "Elephant-Man" dont la peau avait une apparence particulière due à ce gène porteur de la peur transmise « intra-utéro ». Cela est en rapport avec le rôle de la Psyché sur les gènes. Si l'enfant a été battu ou violenté donc victime d'une violence, il va l'extérioriser dans ses dessins ou ses récits. Aucun sujet ne s'habitue à vivre dans la guerre; les violences. Ces faits s'inscrivent dans le génome. Si la mère d'un enfant est toujours malade, cela va inquiéter l'enfant, et devenir la norme de l'enfant, cela s'inscrit également dans les gènes.
Un bon nombre de nos collègues et amis qui ont effectué des recherches sur cet état psychotique vont parler "d'effets manqués", "d'actes manqués" ou de pensées manquées. Nos confrères religieux vont même créer tout un luxe verbal : celui de la luxure fantasmagorique et démoniaque qui eut en son temps la bonne gloire d'alimenter les geôles, l'Inquisition et les bûchers...
Vous me direz que cela n'a rien à voir malgré les apparences. Malheureusement toutes ces décompositions touchent le coeur même de nos enchaînements chromosomiques et toutes les recherches actuelles sont à mon avis plus que superficielles à cet égard car notre société a la fâcheuse tendance à ne regarder que l'apparence, l'aspect extérieur en toutes choses et en celle-ci particulièrement car on évite soigneusement de soulever le couvercle de la marmite...
Vous pouvez fort bien constater qu’un sujet sous l'emprise d'une peur a une peau qui devient acide. On dit qu'il a une humeur "une peu salée", sa sueur exhale une humeur un peu désagréable. Si on a la bonne idée d'y mettre le doigt et de la goûter : elle a un goût salé et dans un deuxième temps un goût d'amer ou d'amertume lorsque le sel fond sur les papilles linguales.
Ce sel issu du corps résulte d’une réaction biochimique en excès d'acidité dont on ne réussit à expurger le corps que d'une très faible quantité.
On peut et on est en droit de se demander "où va passer tout le reste ?" mais aussi "pourquoi cette acidité s'est-elle créée et comment ces sels vont-ils se dissoudre ?"
C'est simple : en se dissolvant ils vont créer de graves lésions organiques, une véritable panique cellulaire car les électrolytes ainsi créés en excès vont inonder le corps. La situation ressemble exactement à celle créée par un nuage noir de grêlons lorsqu'il vient à hacher un champ, à labourer une vigne ou la toiture d'une demeure. En quelques minutes après l'obscurité et la tornade de pluie on se rend compte que toute la semence est perdue, que les feuilles et le raisin ont été hachés et réduits en poussière, arrachés et que le vent a emportés.
Sous la pression énorme du vent injectant sous pression l'eau de pluie on voit le liquide inonder nos moquettes, traverser les isolations, nos lambris, noyer les plâtres et dégouliner le long de nos murs de nos demeures... Si elle atteint les fondements de la maison cela donne un risque majeur.
Supposons qu'à l'intérieur de nos organes il en est de même ; ils vont subir ce choc d'une potentialité négative aux effets désastreux !
On peut se poser la question : qui induit cette création d'humeur ? Le médiateur chimique s'appelle l’adrénaline. Elle peut être l'association de trois ou de six molécules pour faire une triadrénaline, une six adrénaline ou une andri-drénaline, etc. Tous ces ensembles de composés biochimiques sont des ensembles d'acides subitement créés par un chromosome de nos cellules.
Le stress post opératoire et les ulcères gastriques ou intestinaux avec les perforations qui peuvent en résulter en sont la démonstration clinique…hélas incompréhensibles pour les chirurgiens. C’est pourtant de la simple chimie ! L’organisme lutte un peu mais il est débordé dans les deux ou trois jours qui suivent…
Si on a l’occasion d'observer à l'autopsie un sujet décédé de mort violente, étant mené par une certaine curiosité de savoir comme je l’ai connu dans le temps au cours de mon internat à la maison dite "de Bon secours". Nous avions la particularité d'avoir le laboratoire qui jouxtait le service, cela est désormais interdit car on cherche toujours le cloisonnement et les difficultés ce qui permet d'oublier l'essentiel hélas !
II suffisait de revenir en soirée pour pouvoir effectuer ce genre de recherches certes un peu macabres. Les "bonnes soeurs" l'avaient en odeur de démonie et s'efforçaient de nous barricader par tous les moyens l'accès de la morgue. Avec un ami chirurgien aujourd'hui disparu, et un spécialiste du microscope nous avions remarqué que la chaîne des chromosomes était légèrement différente, notamment un des chromosomes observé n'avait plus la même apparence. II y avait même une facture chromosomique ! Nous avions mis cela sur le compte du dessèchement aqueux de la préparation car nous avions dû effectuer les prélèvements à la hâte, vu le délire irritatif visible dans l'état offusqué des "bonnes soeurs"... Ils n'avaient peut-être pas été effectués avec toute la rigueur nécessaire ? Mais par la suite en réfléchissant, je pense que c'était une ébauche de recherches très sérieuse, un moyen de comprendre le phénomène.
Les travaux récents d’une équipe parisienne confirment ces ruptures chromosomiques.
Je n'ai plus eu l'occasion de faire une seconde autopsie car les aléas de mon parcours médical ne m'ont guère permis d'effectuer les recherches nécessaires vu le merveilleux compartimentage bureaucratique et psychologique qui a entraîné le morcellement de la Médecine. Il signifie en fait "la mort scellée" par les oukases des bureaucrates que la vérité et que la science offusquent! Bref au cours de mes pérégrinations médicales j'ai fouiné partout et
abordé un certain nombre de domaines étant très curieux de nature. C'était là une inclinaison de famille. J'ai toujours voulu retrouver "le pourquoi" mais je n'ai jamais réussi à déchiffrer ni le pourquoi, ni le comment !...
J'ai juste réussi seulement à observer la manière. D'autres iront plus loin que moi en ce domaine, je le souhaite vivement pour que la lumière jaillisse !
La peur est un thème qui fait toujours peur ! Cependant il y a de plus en plus de films d’horreur, de chaînes de thriller, d’épouvante et de nombreux spectateurs …
Je vous dirais que bien que vous ne puissiez me contredire en la matière : tous ceux qui ont traité savamment ou avec quelques délices ce thème sur les écrans pour en retirer un profit financier ou des honneurs de pacotilles, celui des tréteaux ou des prestigieux congrès de faiseurs d'images et de simagrées ont toujours ensuite connu la peur et l'angoisse !
Je n'ai donc pas à vous les énumérer ; vous vous rappellerez certainement de ce cinéaste ou des ces grands metteurs en scène qui nous ont inondé de nombreux thèmes sur ce sujet extériorisant leur lourde problématique mentale souvent détestable.
Malheureusement, en voulant se familiariser avec cette grande Dame en nous inondant de ces images nauséabondes, en ignorant les méfaits qui allaient en résulter, eh bien ils ont fini par l'épouser! Certains ont même envoyé leur famille voir ce qui se passait dans les bras de la grande dévoreuse, d'autres s'y sont brûlés les doigts et s'y sont brûlés le cœur !
La peur a des effets sur l'ensemble d'un sujet et plus particulièrement sur l'ensemble du système parasympathique et sympathique mais également sur le système cérébral neuronique et le système endocrinien donc tout simplement sur toute la physiologie du sujet.
La peur est une agression aussi terrible que la foudre puisse l'être avec des conséquences aussi effarantes, aussi énormes qu'on puisse l'imaginer car elle peut créer l'homologue d'une brûlure foudroyante. On peut dire qu'elle est semblable à une tornade qui repousse au loin toute la vitalité du sujet nécessaire à la vie comme un bouclier repoussant et dévastateur.
Que sais-je ? Peut-être irais-je jusqu'à dire "refoulant dans l'inconscient de la conscience tout l'ensemble de notre vie ! "
La peur engendre un évidement total ou partiel d'une vitalité ou de la vie selon les cas.
La peur est semblable à un séisme beaucoup plus important que nous ne pourrions l'imaginer dont nous commençons à peine à en découvrir les effets. Dans notre civilisation on commence seulement à s'y intéresser.
Dans d'autres civilisations la peur a toujours été considérée comme un fléau à juste titre.
Nous ne faisons que découvrir ce que les sages savaient, ce que les sages de l'humanité n'ont jamais oublié. Sur ce point on retrouve ce principe dans les livres sacrés, la Bible par exemple et d'autres.
La peur est peut-être une force nécessaire mais la peur est aussi comme dit le proverbe "la plus mauvaise conseillère qu'on puisse avoir".
Extrait de : « De nouvelles pistes pour guérir le cancer » - Bernard Herzog – Editions CRAM, 1998 – Chapitre 4 – pages 85 à 161.