...et de faire rempart aux menaces épidémiques ?
Un proverbe dit : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai comme tu es ? ».
Notre assiette représente effectivement notre assurance, notre résistance mais aussi notre vitalité. Ce n’est pas par hasard que l’homme a besoin de manger pour vivre !
L’homme a la nécessité d’entretenir l’ensemble de ses mécanismes métaboliques afin d’assurer sa propre survie mais également la survie de son espèce.
Je ne vais pas décrire un fonctionnement métabolique, mais simplement tenter de montrer que les essences que nous allons ingérer et digérer vont permettre à notre organisme de pouvoir fortifier, ou au contraire affaiblir, notre chaîne d’ADN, donc nos chromosomes qui sont le moteur du renouvellement de nos cellules.
Notre alimentation assure nos défenses immunitaires et ces défenses ressemblent exactement à ce que contient notre assiette !
J’ai lu un article d’un chercheur américain qui fustigeait le contenu de notre assiette couvert de bactéries qui empoisonnaient notre métabolisme et qu’il fallait donc, en conséquence, développer un système antiseptique total, absolument parfait. Certains avaient déjà rêvé, il n’y a pas si longtemps, d’une aseptisation totale de l’espèce …Le puritanisme ne constitue qu’une dérive pathologique et pathogène de la culpabilité. Il est d’une grande fréquence dans les milieux scientifiques anglo-saxons.
La lecture de ce texte m’a rendu perplexe. Plus, je le trouve insensé. Car, si son raisonnement était exact, bien que parfaitement manichéen, notre système immunitaire n’aurait plus aucun ennemi. Il s’effondrerait donc.
L’espèce humaine aurait elle-même muté, serait-elle devenue totalement inexistante !
Souvenons-nous de ces cas vantés par la presse comme de grandes prouesses techniques – car on ne vante jamais que celles-là – de cet enfant ou de ces enfants – toujours américains – qui naissent avec des déficiences immunitaires majeures. Aussi, est-on obligé de les placer dans des bulles, des chambres aseptiques pour les protéger des bactéries extérieures, mais aussi de tout le monde viral, sinon ils s’infectent et disparaissent.
Imaginez-vous qu’ils vont donc devoir passer toute leur vie dans ces bulles ou ces chambres aseptique, prisonniers, esclaves d’un air tellement aseptisé qu’ils deviennent aseptisants ! C’est triste pour ces enfants, mais c’est encore bien plus triste pour une médecine que de faire vivre à tout prix des sujets qui ne sont pas conformes au milieu ambiant, même si l’on doit trouver par la suite des traitements qui vont faire que ces individus seront entièrement dépendants des magnifiques thérapeutiques appliquées à la vie. L’irradiation généralisée et les greffes de moelle dans certaines maladies hématologiques relèvent du même raisonnement.
Pourquoi cette déficience immunitaire ? Tout simplement, à mon avis, parce que l’assiette des parents devait être aussi parfaitement aseptisée que cet air propre sans germe qui leur est devenu nécessaire. Donc leur système immunitaire, qui pouvait être héréditairement faible, est tel que leurs défenses sont de plus en plus affaiblies.
Au cours d’u récent voyage aux U.S.A., j’ai eu l’honneur d’apprécier leur merveilleuse cuisine et d’observer la population de près. Je ne suis pas le seul à avoir eu cet avantage. A l’observation de la population dans les rues des villes, on peut constater que les trois quarts sont obèses, ou en rétention hydrique, et qu’il y a un quart de sujets littéralement atteints de graves dégénérescences incluant les maladies mentales, incapables de réagir à des dépendances quelconques.
Ils étaient seulement capables de discerner le temps qu’ils passaient à manger, car, pour eux, désormais c’était une perte de temps. Donc, dans cette folie collective, on mange au plus vite quand on veut et comme on veut, n’importe quoi, mais parfaitement aseptisé.
Ce fait contraste avec notre alimentation française bien locale, qui est de plus en plus contaminée par ces modes venues d’Outre-atlantique pour ne profiter qu’aux banquiers mais aucunement à ceux qui se laissent prendre par ces formes d’intoxication et de méconnaissance profonde d’eux-mêmes.
Notre cuisine locale, qu’elle soit du Périgord, du Quercy ou de Lorraine, évoque aussitôt des saveurs, des odeurs qui vont permettre d’activer effectivement quelques gènes, mais aussi un grand nombre de réactions chimiques et physiologiques.
Une « magnifique » expérience américaine, pratiquée sur les prisonnières des camps asiatiques, consistait à faire accoucher par césarienne de façon aseptique et nourrir tous les enfants ainsi recueillis et séparés de leur mère par une nutrition idéalement dosée en lipides, glucides, protides, nutriments et vitamines, etc. …Tous devinrent schizophrènes.
Notre assiette représente donc notre richesse. Un vieux dicton nous dit qu’il ne faut jamais écouter un homme affamé et qu’on ne peut l’écouter que lorsqu’il a le ventre plein. Cela est encore vrai car ces vieux proverbes ont toujours d’antiques arômes, fort instructifs.
Notre assiette doit être conforme à notre métabolisme. On doit être capable de manger un peu de tout sans excès, de manger des choses saines issues du milieu qui nous entoure, c’est-à-dire un terroir qui a été cultivé avec amour, traité avec discernement et respecté comme il se doit, dans lequel s’est installé depuis des générations une certaine relation entre le jardinier et ses plantations, car le monde végétal n’est pas un monstre froid.
Selon Malinowski, certains agriculteurs des Iles du Pacifique imitaient le chant des oiseaux pour améliorer le rendement des cultures. Les aborigènes d’Australie avaient sur ce sujet accumulé également un certain nombre de connaissances relatées par les ethnologues.
Jean-Marie Pelt consacre un chapitre dans « Les langages secrets de la matière » à ces expériences qui mettent en évidence la sensibilité des plantes. Au Japon, une société a déposé en 1991 un brevet en vue d’améliorer la fermentation des levures pour la fabrication de la sauce au soja. C’est un élève de Louis de Broglie, Joël Sternheimer – parti aux U.S.A. afin de poursuivre des recherches sur la physique des particules – qui avait été choqué de la tendance de certains scientifiques de ne pas respecter ce qu’ils étudient. Aussi est-il parti à l’encontre de tous les travaux actuels dans le domaine de la génétique. Suite à un long travail théorique en physique quantique, il a mis en évidence des ondes d’échelle émises par les cellules vivantes mais aussi par des acides aminés à des fréquences inaudibles des ondes de nature quantique qu’il a dénommé « ondes d’échelle », lesquelles stimulent la vie. Des expériences concrètes ont été menées par Sternheimer dans des serres horticoles suisses en 1994, sur des tomates. Le rendement par pied fut multiplié par un facteur 20, ce qui fut de nouveau obtenu par un industriel sénégalais en 1996, etc. …
Prenons l’exemple des tomates issues de ces nouveaux jardins suspendus dans lesquels elles semblent pousser avec rien, comme on l’observe désormais en pays nantais. Les cultures maraîchères autrefois utilisaient une terre enrichie en sable de Loire. Désormais c’est dans des bacs de béton où l’on fait couler un liquide ayant toutes les compositions nécessaires. Certes elles poussent en toutes époques, et même de nuit, grâce aux chaudières à fuel et aux irradiations lumineuses. Mais, si elles sont toutes identiques et parfaitement calibrées, tenant longtemps sur les étals des supermarchés, elles n’on plus aucune saveur, elles ne possèdent plus aucune vitamine nécessaire à l’organisme humain. Elles possèdent seulement un grand pouvoir acidifiant et destructeur et c’est pour cela que nous rencontrons de plus en plus de sujets qui se plaignent de graves problèmes hémorroïdaires. Cela fait la fortune d’un de mes internes devenu chirurgien ne suffisant plus à opérer toutes les urgences de thromboses mal placées… Pour le chimiste c’est simple, plus on mange d’acides plus on acidifie son milieu fécal, donc on irrite davantage les muscles de cette partie dite honteuse et le régime de ces vaisseaux sanguins qui entourent précisément le sphincter anal.
Grand nombre de sujets, répétant ce que leurs lectures leur ont fait croire, disent que tout cela est dû à des positions assises trop longues, à des déplacements incessants en voiture, au poivre, etc.…
Tout cela est vrai pour 10% des cas environ. Tous les autres cas relèvent de cette alimentation erronée dont nous avons tous profité.
Bravo à tous ces chercheurs de laboratoires qui vont nous permettent de greffer des plantes nouvelles non acceptées par la terre. Or, la terre est notre mère, elle est aussi notre matière et on lui fait injure sans cesse en lui inculquant, en lui imposant des végétaux qu’elle ne connaît pas.
Si l’on écoute Jean-Claude Pérez, auteur de « Planète transgénique » (Editions Espace Bleu), il nous montre une organisation mathématique selon la suite de FIBONACCI (Un, deux, trois, cinq, huit, treize, vingt-et-un, trente-quatre, cinquante-cinq, quatre-vingt-neuf, cent quarante-quatre, etc. …), chaque nombre étant la somme des deux précédents avec une proportion constante du nombre d’or qui donne des mélodies harmonieuses.
Il est troublant de savoir que l’insertion d’un gène dans une chaîne d’ADN entraîne systématiquement une dysharmonie, bref un canard dans la délicate musique des protéines et une dissymétrie dans la géométrie moléculaire.
On peut donc songer qu’il va en résulter une profanation profonde de toute la vie cellulaire, bref, un chaos cauchemardesque semblable à toutes les dégénérescences qui atteignent de plus en plus un grand nombre de nos contemporains, aussi bien sous forme de tumeurs, d’obésités, de diabètes, de maladies immunitaires diverses. Ajoutez à cela l’involution de la sexualité constatée en Occident, nous avons tout lieu de réfléchir sur l’importance de la nutrition.
L’homme se croit capable de maîtriser de nouvelles procédures et donc d’agir sur le développement des céréales ou, de façon générale, sur les différentes espèces végétales destinées à la consommation qui sont entièrement modélisées à la façon de la pensée humaine : en un mot, il s’agit du « génétiquement modifié ».
C’est un problème que notre civilisation va devoir affronter. Elle sera soit gagnante soit perdante avec toutes les conséquences que cela comporte …
Le problème est fort simple : sera-t-il possible d’imposer le respect tant de la nature que de l’homme ou préfèrera-t-on se laisser imposer une fonction financière ? Cette interrogation fondamentale du « pour » et du « contre » est au coeur de notre réflexion.
Je ne suis pas un anti-moderniste ni un anti quelque chose. Je suis seulement pour le progrès de l’homme. Rappelons-nous l’histoire de l’espèce humaine : depuis toujours l’homme a cherché à façonner, à moduler la production des céréales de façon à ce qu’elles conviennent mieux à la terre qu’il cultive bien sûr, mais aussi la terre matière qui constitue c’est-à-dire à nos cellules elles-mêmes !
Le croisement entre espèces n’est pas une modification génétique telle qu’on le dit, c’est tout simplement une modification qui fait suite à une évolution à titre de perfectionnement. Ce genre de croisement s’effectue dans la nature, tous les jours, sous nos yeux, d’une façon sauvage et cela marche fort bien, du moins suffisamment bien.
Mais dès que l’homme insère une molécule nouvelle pour renforcer quelque chose, on va effectivement écraser le système immunitaire du végétal. C’est là tout le problème !
Si les femmes souffrent lors des accouchements, ce n’est pas du tout agréable ni pour elle ni pour le mari qui l’accompagne, mais ce sont des déclenchements organiques et nerveux, physiologiques, indispensables, qui vont aider à l’expulsion de l’enfant, certes en fatigant la mère mais aussi en la protégeant.
Si la femme n’avait pas ses douleurs, l’expulsion se ferait peut-être plus ou moins bien mais le spasme qui en résulterait tuerait la mère parce que cela provoquerait une déchirure musculaire et il n’y aurait pas ce rôle de l’anesthésie interne qui se crée lors du déroulement physiologique et naturel de l’accouchement.
La nature a effectivement bien prévu certaines manières d’être, je dirais même que la douleur est une nécessité car si l’homme ne connaissait pas la douleur il serait détruit et aurait déjà disparu de la surface du globe.
N
ombre de penseurs éminents l’ont déjà énoncé ! Nous savons que dans notre corps nous avons un ensemble de chromosomes qui contiennent des gènes, et si ces gènes se sont créés, s’ils existent, c’est bien pour permettre à notre organisme de survivre, d’assurer sa physiologie, peut-être au détriment partiel du sujet porteur. C’est ainsi que les gènes d’Apoptose nous apportent la notion de notre fin et nous ramènent à la réalité de notre cycle biologique.
M
ais lorsque l’homme a faim, il a des carences. La notion de survie va être mise en jeu. Quand on s’alimente n’importe comment, on va effectivement penser à se nourrir pour satisfaire sa faim, mais on ne pense pas du tout que l’on va nourrir son corps afin de lui donner des éléments nécessaires pour améliorer sa survie, bref, on ignore tout de la physiologie et du respect du soi.
Chaque jour nous devons défendre notre survie biologique, la survie de nos chromosomes ; ce sont eux qui vont perdurer des éternités par le jeu des transmissions à travers les gamètes car nous sommes des reproducteurs. Si nos gènes sont jaloux d’eux-mêmes, nous devons surveiller jalousement notre alimentation afin qu’ils conservent leur état initial et que l’on évite de voir se développer une mutation telle que l’on pourra assister ensuite à sa propre dégénérescence.
Il faut faire attention d’une façon scrupuleuse à ce que nous allons ingérer, c’est notre meilleure défense !
Si nous mangeons « du n’importe quoi » et « n’importe comment » avec des cuissons aberrantes sans respecter les cycles physiologiques de l’organisme, nous allons affaiblir sans cesse le système immunitaire qui nous constitue. On va donc ouvrir des portes non seulement au monde viral extérieur, au monde bactériel externe, mais aussi aux bactéries internes et au monde viral interne. Ces portes ouvertes, les obstacles franchis, ils vont pouvoir tranquillement se développer et ils feront en sorte de venir asphyxier notre vie.
Notre tube digestif est la première barrière au développement des systèmes infectieux qu’ils soient du type bactériel ou viral. C’est dire l’importance capitale de notre alimentation : elle doit être d’une extrême qualité !
L’homme est capable de vivre, il est capable de se développer au contact de la nature la plus infestée possible. Lorsqu’il est habitué à se confronter avec les germes, il devient hyper immunisé, hyper résistant.
J’ai rencontré, le premier jour de l’incorporation au service militaire, des individus issus d’une campagne profonde, porteurs d’une épaisseur de crasse qui dépassait un certain entendement. Il y avait notamment un berger dont l’armoire métallique, où il entreposait ses affaires, nous empêchait de dormir par ses émanations épouvantables. Lors d’une sortie, à son insu, nous allâmes visiter l’objet de nos nuits blanches. Cet homme était très prévoyant : il avait emporté – pour être sûr de manger à sa faim – une bonne douzaine de poulets rôtis qui, après quelques semaines, grouillaient d’asticots. Cela ne le rebutait nullement ; il était d’une forme olympique ! Ces gens étaient hyperimmunisés : là où nul d’entre nous n’aurait pu subsister, eux étaient en parfaite santé. Cela signifiait que le corps de ces sujets plus endurcis était en parfaite symbiose avec le milieu extérieur.
J
’étais à l’époque interne des hôpitaux de Nancy et j’avais observé des cas semblables venus à la Maison de Secours ; il fallait demander aux bonnes soeurs de les décrasser au plus vite. L’eau de la baignoire était noire et les parasites surnageaient. C’est la seule solution pour pouvoir pratiquer un examen clinique correct avant de poser un diagnostic et, le cas échéant, 6
de les opérer. A peine les soins étaient-ils terminés qu’ils étaient les premiers rétablis, bien avant les autres, prêts à repartir dans leur univers qui n’était nullement aseptisé ! J’en fis la remarque à un professeur d’épidémiologie et de bactériologie, un général médecin fort sympathique, qui s’étonnait de voir nos recrues très bien vaccinées, recevant une nourriture parfaite, attraper toutes sortes de maladies aussi bien en Indochine que dans le Maghreb, alors que les populations autochtones ignoraient ce genre de problèmes. Ils avaient une nourriture certes simple, voire sommaire et frugale mais riche en protéines et en fibres. Au début de mon internat je pris cela avec le sourire. Quarante ans se sont écoulés, et voilà six mois que je m’intéresse de nouveau –ayant eu à constater de véritables catastrophes sur des jeunes adolescents prêts à basculer dans une pathologie gravissime – à toutes ces notions de nutrition fort bien ignorées dans les facultés de médecine et à l’énorme travail de nutri-prévention et de nutrithérapie effectué par quelques pionniers au cours des deux dernières décennies.
S
i l’homme doit malgré tout subir les agressions de ses propres gènes, il doit s’y conformer. Il n’a d’ailleurs pas d’autre solution que d’accepter leur évolution – ce qui inclut son terme – pour se défendre et poursuivre son existence, sinon ses propres mutations risqueraient de le détruire. On appelle cela des carences en terme médical.
Il faut qu’il y ait des carences car il vaut mieux avoir une alimentation carencée qu’une alimentation beaucoup trop riche. Or, aujourd’hui, c’est bien ce que l’on observe. L’alimentation est aussi riche qu’on peut l’imaginer et nos augures officiels nous assurent que, dans les vingt ans à venir, nous verrons passer la population mondiale des diabétiques de 80 millions à 300 millions ! Telle est l’explosion prévue des problèmes d’insulino-dépendance. Mais il y en a aussi bien d’autres dans le genre : des explosions cancéreuses, mais aussi des explosions tuberculiniques et des nouvelles générations de pestes, de lèpres ou de choléras. Dans le second livre du Professeur Massol, consacré à la nutrithérapie, cet auteur cite l’apparition depuis 1973 de trente nouvelles maladies infectieuses et du doublement ou du triplement des bronchopneumonies ou maladies infectieuses mortelles entre 1980 et 1990, alors que les infections nosocomiales constituent la première occupation des centres hospitaliers où il devient extrêmement dangereux de se faire opérer si l’on ne veut pas ramener de mauvais souvenirs chez soi.
Pourquoi ce retour des grandes épidémies infectieuses ? Parce que notre système alimentaire est tellement aseptisé qu’il n’est plus porteur de produits immunisants. Parce que l’aseptisation qui est pratiquée –soit par des radiations ionisantes, soit par des produits chimiques «- va déterminer des effets cumulatifs au niveau de nos gènes et de nos cellules.
Pourquoi encore ? Parce que nous ingérons des produits déformés qui, par exemple, ne contiennent plus guère dans le pain que des amidons – il n’y a plus de protéines – et ces matières amylacées constituent une espèce de farine dénaturée, un substrat de farine. D’ailleurs, vous l’avez observé, le pain sèche très vite, vos belles baguettes de pain blanc – si le milieu est un peu trop humide – se tordent bientôt comme du caoutchouc. Cela n’a plus de goût et cela est aussi toxique
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N’évoquons plus le miracle des veaux clonés. Nous avons des leurres dans nos assiettes qui entraînent de belles carences.
ourquoi encore ? Parce que les produits carnés issus de veaux clonés, par exemple, ne renferment essentiellement que de l’eau, manquant d’acides aminés en taux suffisant parce que les animaux d’élevage ont été gonflés avec des produits qu’on interdirait au milieu sportif. Si on recherchait au travers de la population les traces de ces fameux produits anabolisants, on observerait qu’il y en a dans les urines peut-être d’environ 95% des sujets !
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ourquoi encore ? Parce que toute notre chaîne végétale est en train de pourrir et d’être déformée car elle contient désormais des gènes ou des molécules qui vont être renforcés pour une maladie quelconque et, lorsqu’on les ingère, on absorbe une molécule qui va chercher sa place dans notre corps. Où va-t-elle se coller ? Sur un gène endormi. Il va lui dire : « moi, je suis là et qu’est –ce -que je fais avec toi ? Eh bien, on va se marier et en s’accouplant on fera quelque chose de nouveau », et ensuite on aura des équipes de scientifiques qui vont chercher le pourquoi de ces nouveaux problèmes. Espérons pour eux qu’ils auront le temps de trouver !
Si l’on comprend bien que notre corps décide en notre lieu et à notre place, quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, même si nous découvrons l’intégralité des centaines de milliers ou des milliards de gènes que nous possédons, on peut sainement penser que la vie de l’espèce humaine ne sera pas suffisante pour tout connaître du génome humain.
Nous serons toujours à la merci de nos chromosomes, obligés de vivre dans un aléa de santé. C’est cela le bon sens ! D’ailleurs, lorsqu’une maladie nous interroge, nous sommes bien obligés de nous conformer à la réalité de l’interrogation ou de l’addition que nous envoie notre corps !
Vous me direz que nous avons une foule de chercheurs de grande qualité qui nous donneront les éléments-clés pour échapper à tout cela. Depuis quarante années j’observe dans la matière carcinologique l’absence d’évolution satisfaisante de nos thérapeutiques. J’ai eu à essuyer les quolibets pour avoir prédit l’essor des dégénérescences néoplasiques pour lesquelles nous avons toutes les raisons scientifiques de comprendre le pourquoi de notre échec.
Je vous répondrai donc que depuis des dizaines, des centaines d’année, l’homme a vécu dans les montagnes et que l’homme n’a jamais résisté aux montagnes, ni aux chutes, ni aux avalanches.
L’homme a toujours vécu aux pieds des volcans où il s’est enrichi sur des terres fertiles, mais l’homme s’est aussi fait avaler par le feu du volcan ce qui n’empêche pas les générations suivantes d’y revenir et d’oublier le passé.