Depuis quelques années, on observe un grand nombre de fibromyalgies survenues par exemple après des fractures ou l’utilisation de certaines substances chimiques –les mycostatines notamment les statines de façon générale utilisées comme hypolipémiants par les généralistes et les cardiologues comme traitement préventif. Parfois l’aspartame est incriminé, il se décompose dans le corps en alcool méthylique et en formol. Les troubles neurologiques sont la conséquence de l’usage de molécules iatrogènes (1). Ces malades ressentent des douleurs musculaires intenses ; on observe des transformations fibreuses de certains muscles, voire une dégénérescence musculaire.
Il s’agit en fait d’une dégénérescence physiologique de la capacité protéinique à se reconstituer. Si on effectue l’analyse des protéines, on s’aperçoit qu’elles sont légèrement déformées, on peut mettre la fibromyalgie en parallèle avec la pathologie du prion sur ce point.
La protéine va être incapable d’apporter l’élément indispensable au fonctionnement musculaire : elle va soit agresser, soit calcifier ou défibriller le muscle.
Plus l’évolution se poursuit et plus le fonctionnement protéinique va se déformer. La protéine, au lieu d’être constituée de cinq facettes, va en présenter trois ou quatre. C’est pour cela que les sujets présentent par la suite des durcissements musculaires. Les muscles deviennent durs, se fossilisent ou deviennent flasques. Aussi, les sujets vont dépérir. On peut à la limite dire qu’il s’agit d’un empoisonnement du corps par iatrogenie pharmacologique.
Le monde bactériel constitutif des cellules va émettre une composition gélatineuse tout à fait différente de l’habituelle et les champignons, les moisissures vont aussi participer au processus. Cela peut survenir après les fractures mal réduites parce que l’on a coupé la circulation, mais aussi après n’importe quel choc ou à la suite d’une douleur donnée, voire à l’imaginaire de la douleur.
Souvent, les sujets amplifient les phénomènes douloureux et des crampes pour différentes raisons. Ils sont anxieux et stressés si leur enfance a été traumatisante, l’émotivité est grande, aussi ils anticipent la douleur et s’en effraient d’avance. Cette imagination va provoquer un choc spatiotemporel électromagnétique. Cela veut dire que dans la masse neuronique et cellulaire, il va y avoir l’augmentation d’un besoin métabolique. La masse protéinique gélatineuse présente ne va plus suffire pour les échanges.
Cette résistance électromagnétique va être tellement dense qu’elle va saturer l’influx nerveux sensitif, aussi la douleur va être immense. Vous savez ce qui se passe lorsque les phénomènes douloureux sont trop importants : on coupe l’influx. C’est ce qui se passe au niveau de la poliomyélite antérieure aiguë, lors de l’infestation des cornes antérieures de la moelle épinière, le système inhibiteur coupe la circulation neuronique et si l’on coupe, on effectue un court-circuit, on va détruire la relation neuronique. Lorsqu’une destruction s’effectue, une cascade de réactions suit pour détruire progressivement la jonction entre le neurone et les muscles. Aussi, il n’y aura plus d’échanges spatiotemporels, parce qu’il n’y a plus de passage d’influx nerveux.
La saturation d’excitation électromagnétique a tout détruit, c’est comme si l’on faisait “disjoncter les plombs”, cela a brûlé. Une partie neuronique d’un endroit donné s’est retrouvé brûlée comme lors d’un feu de cheminée. Le passage ne s’effectuant plus, les protéines peuvent passer mais la situation est alors semblable à un désert. Si on cherche à essayer d’irriguer de nouveau le désert, on va peut-être amener une certaine fonction. Elle va se reconstruire plus ou moins. Les hypolipémiants perturbent la biosynthèse de la vitamine D indispensable à la régularisation de l’absorption intestinale des vitamines, du magnésium, du phosphore, etc.… Cela induit une déminéralisation des blocages neurologiques, des neuropathies périphériques, perte de mémoire, impuissance, parfois on observe les cytolyses hépatiques. La liste des effets secondaires est très longues, coûtent une fortune à la Sécurité Sociale mais ces produits continuent malgré tout leur carrière commerciale.
En massant les sujets et en leur donnant beaucoup de vitamines et de compléments alimentaires (exemple donné en annexes 2), on va inonder cette partie désertique. Mais ce qui a été détruit demeure un désert. Si l’on met une fleur dans le désert en plein soleil, s’il n’y a plus d’eau, elle ne peut que se faner. Si on lui donne de l’eau, elle ne va survivre que tant qu’il y aura de l’eau, donc une certaine amélioration partielle peut s’observer mais l’espace demeurera désertique. Il faut espérer que certains neurones vont se reconstituer aux alentours et se renforcer. Pour cela, il faut un apport alimentaire biochimique correct, c’est la partie la plus aisée du traitement. Si c’est la partie générale de la partie protéinique qui est atteinte dans sa création, on aura une masse protéinique pauvre qui va ronger le reste.
La protéine n’a pas de capacité évolutive, comme une bactérie ou un virus, c’est un sujet moléculaire bête et discipliné qui ne connaît rien puisqu’elle constitue la sécrétion du monde bactériel, mais aussi le lait pour d’autres colonies bactériennes. Elle ressemble à l’eau que l’on donne à la fleur dans le désert, mais si l’eau est polluée, elle va polluer tout le reste. Si on la compare à un lait alimentant les synapses, s’il est souillé, il va souiller tout le reste. Si la partie créative est atteinte, le désert demeure.
Pour faire comprendre ce qui se passe, on peut également évoquer l’image d’une charrette de foin tirée par une paire de bœufs. Si les bœufs tombent de fatigue, la charrette s’immobilise, la partie motrice n’existant plus, on se retrouve dans une situation difficile. On peut envoyer une armée de paysans ou de fantassins, les transports seront particulièrement difficiles.
Il faut essayer de ramener l’irrigation biochimique, assouplir les muscles pour empêcher leur durcissement, les fortifier pour essayer de récupérer, mais si la partie créatrice est endommagée, il n’y a guère d’illusion à avoir.
Il faut noter qu’un choc, une grande peur, peuvent engendrer une fibromyalgie tout comme créer un vitiligo, une douleur affective immense telle que ceux qui ont dû assister au tsunami ou voir s’écrouler leur demeure sur leurs enfants entraînés par les flots. Ces personnes sont folles de douleur et l’irruption affective est aussi incontrôlable qu’un raz de marée.
Les personnes sous-alimentées ayant une nourriture défectueuse et carencée sont sujettes à ce genre de problème. Inversement, si elles ont une alimentation saine et équilibrée, la capacité de résister à la douleur est plus importante parce que le système endocrinien, immunitaire[1], permet au sujet de créer des molécules que l’on pourrait appeler “antidouleur” : il s’agit de la sérotonine. Mais si on crée trop de cette substance, il va y avoir aussi des conséquences donc des destructions.
Etant donné que l’alimentation industrialisée est de plus en plus carencée, il ne faut pas s’étonner d’observer de plus en plus des cas de fibromyalgies. Il faut ajouter que bien des alimentations industrialisées ou la restauration dans les cantines ne sont pas conformes. Certains sujets qui mangent ces denrées plus ou moins toxiques ne sont jamais malades parce que leur système immunitaire réagit vigoureusement. Mais, d’autres personnes qui vont manger une peau de pêche malheureusement trop traitée, vont prendre un chemin pathologique important.
C’est donc une manière d’être et de réagir selon l’état dans lequel on se trouve, certains supportent mieux que d’autres. Certaines personnes vont être horrifiées de voir leurs animaux crever, elles se paniquent, cela engendre des idées fixes, parfois des foldingueries parce qu’ils ont perdu une certaine notion de résistance. La fatigue prépare un état de dysfonctionnement endocrinien sur lequel la panique va se greffer, et cela va créer des dysfonctionnements d’élaboration biochimique de substances antidouleur, des dysfonctionnements de transmission mutative électrobiomagnétique.
Dans les dysfonctionnements de la glande thyroïde ou des glandes pinéales, on observe les mêmes origines, ainsi que dans toutes les dysfonctions de la chaîne hypothalamo-hypophysaire.
S’il y a un dysfonctionnement hypothalamique, cela va générer un excès hypophysaire. Mais, inversement, la carence hypophysaire génère un excès hypothalamique. La carence hypophysaire va avoir de nombreux effets secondaires : baisse de la libido, baisse des fonctions cognitives, des sécrétions de testostérone ou d’oestrogènes…
Mais, il va en résulter également une sécrétion plus importante de l’hypothalamus pour essayer de compenser. Il y aura toujours compensation et décompensation de l’une par rapport à l’autre. Toute une série d’autres glandes vont entrer dans ce concert : les parathyroïdes, les glandes para hypothalamiques, para-hypophysaires, para-pinéales. Tout cela va générer des excès ou des insuffisances. Bref, tout le système neuronique va se trouver déphasé, chamboulé. C’est aussi ce qu’on observe après l’ablation de la glande thyroïde. La situation est pire lors des surrénalectomies. C’est pourquoi dans les deux cas, l’hormonothérapie complémentaire est indispensable, mais elle ne pallie jamais intégralement le déficit créé.
Annexes
1)
1. Les inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase (statines) : atorvastine (Tahor), fluvastatine (Fractal, Lescol), pravastatine (Elisor et Vasten), simvastatine (Lodalès et Zocor).
2. Les fibrates : Béfizal, Fegenor, Fénofibrate, Lipanor, Lipanthyl, Lipur, Sécalip.
3. Les inhibiteurs de l’absorption intestinale (Ezetrol).
4. La résine chélatrice des acides biliaires : colestyramine (Questran).
2)
Posologie conseillée :
§ 6 gélules matin, midi et soir d’un gluconate ou pidolate de magnésium (300mg par gélule) durant 5 jours
§ mêmes doses pour un ensemble de vitamines et de sels minéraux. 5 jours à 5, 5, 5 puis 5 jours à 4, 4, 4 et ensuite 3, 3, 3, durant des mois si besoin
§ Ajouter 6 à 10 g de vitamine C quotidienne (Acerola)
§ 20 à 40 gouttes de stérogyl matin et midi,
§ 3 à 6 gélules d’huile d’Onagre,
§ 1 à 2 gélules d’huile de foie de flétan
[1] Il y a identité entre les deux, ce qui est trop ignoré.