L'auteur se doit de mettre en garde le lecteur afin d'éviter tout contresens.
Il n'est pas dans son intention de réfuter les apports scientifiques concernant les nombreux facteurs de la carcinogenèse, et notamment les effets génétiques des radiations ionisantes... qu'il a lui-même enseigné depuis 1964 et auxquels il a consacré des travaux.
Ce livre désire montrer en quoi la nature humaine est différente du règne minéral et animal. Si la carcasse appartient à la zoologie et suit les lois de la biologie générale, il se greffe une dimension spécifiquement humaine trop ignorée du monde scientifique contemporain. Son oubli, au cours du cursus universitaire médical, entraîne des rapports de plus en plus fâcheux entre les praticiens, trop réduits à un simple rôle de techniciens, et les malades.
L'humanisme n'est pas pris en considération par les études. Il existe des facteurs endogènes qui conditionnent, soit le déficit immunitaire, soit l'apparition de tumeurs. Ils se conjuguent aux facteurs exogènes dans le déterminisme de la carcinogenèse.
Cet ouvrage essaye de pallier un manque très mal ressenti par les contemporains, car la spécificité du médecin trouve précisément son origine dans cette seconde nature de l'être humain.
Les voies que cette réflexion ouvrent constitueront des axes de la recherche immunologique de demain.
Lorsqu'une vieille personne décède, l'observation clinique montre que le conjoint suit souvent dans l'année, parfois après quelques semaines et parfois, curieusement, d'une tumeur semblable (lymphome par exemple).
- L'organisme semble posséder dans la nuit opaque des organes et des cellules, un centre, peut-être une cellule d'où partirait l'information d'avoir à achever le cycle terrestre. La même information au niveau cellulaire a bien été mise en évidence par les travaux de biologistes repris par le Pr Kaznatcheyev, dans son Institut de Médecine expérimentale (Novosibirsk), entre deux colonies cellulaires séparées par une fenêtre de quartz.
Le message est une énergie de lumière d'une longueur d'onde encore inconnue, comme celui des mitoses, mais inversé.
- Si l'on irradie une colonie, l'autre étant intacte et protégée : les deux colonies disparaissent.
- Si on empoisonne une colonie, avec un virus ou du mercure, l'autre étant absolument intacte chimiquement ou bactériologiquement, les deux colonies disparaissent, etc.
- Tout se passe comme si ce centre, en raison de la pression accumulée des négativités extérieures, des blessures psychoaffectives et morales, donnait un ordre inversé de mort et non de vie. Plus l'inconscient se charge de nuisances, d'un refoulé inexprimable et plus les conditions de vie deviennent détestables, et plus de centres individuels donneront l'ordre de disparaître.
Un phénomène semblable est connu dans les populations animales parvenues à saturation de leur espace vital, ou en excès numérique vis-à-vis des possibilités nutritives du milieu. C'est dans cet axe de réflexion que nous travaillons depuis une vingtaine d'années et c'est le fruit de nos lentes pérégrinations que nous voulons offrir au lecteur et apporter notre modeste contribution à la communauté scientifique.
Nous soulignons que nous n'avons pas d'autre intention, dans le domaine des SIDA, qu'une étude psychologique. Le hasard nous a donné d'avoir à consulter quatorze sujets atteints par le syndrome et de suivre en analyse, tout aussi sauvage que bénévole, l'un d'eux sur une période de trois années.